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   Les clans de sorciers


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  Les clans de sorciers -   Les clans de sorciers EmptySam 3 Oct - 18:37

Les clans de sorciers
5 clans liés à 5 pierres

La communauté magique est composée de cinq clans qui possèdent chacun des dons dans des domaines différents. Ces clans sont tous liés à une pierre, et se font formés à différents moments de l’histoire, indépendamment les uns des autres. Les clans n’ont pas toujours été ceux que l’on connaît aujourd’hui, avec le même fonctionnement. C’est le résultat d’années, de siècles d’évolution qui ont permis aux clans d’apprendre à s’organiser, mais également à se respecter les uns les autres.

Chaque clan possède un fonctionnement qui lui est propre et qui correspond généralement à ses idées et à ses croyances. Cependant, les clans se rejoignent sur les fondements de leurs pratiques, dont seuls les détails varient. Toutes leurs célébrations gravitent autour de la pierre qui leur a conféré leur magie. Ainsi, il est nécessaire pour les sorciers de chaque clan de se rendre régulièrement auprès de la pierre dont ils tirent les pouvoirs afin de renforcer leur lien avec cette dernière, et donc de renforcer la puissance de leur magie. Chaque clan organise un rassemblement tous les deux mois pour que chaque sorcier puisse venir toucher la pierre sous étroite surveillance.

Au cours de ces quelques siècles d’existence, différents désaccords sont apparus entre les cinq clans. La cohabitation entre ces derniers n’a pas toujours été aussi paisible qu’elle l’est aujourd’hui. Guerres de pouvoir, quêtes de revanche et conflits sanglants, c’est après plusieurs événements qui se sont achevés tragiquement que les clans ont décidé qu’il était mieux pour tout le monde de cesser ces querelles inutiles, de ne plus se traiter comme des ennemis, afin de protéger leur magie et son secret. Le Pacte a été passé au 18ème siècle, après un conflit de grande importance entre les Spered et les C’horf. Ainsi, chaque clan a signé un traité de paix, obligeant ses membres à respecter certaines règles pour assurer une entente cordiale. Ces lois ont évolué au cours des décennies, mais actuellement, en 1975, elles sont les suivantes :

  • Interdiction de mener des actions nuisibles à un autre clan. Par nuisibles, il est entendu : vol, agression, meurtre, complots, tout acte pouvant porter préjudice, …
  • Interdiction de révéler sa nature de sorcier à un humain, sauf dans le cas d’un mariage entre sorcier/humain. Alors le clan du sorcier pourra choisir de donner son accord ou non, si l’humain est jugé digne de confiance. → Cette loi fait encore débat aujourd’hui puisque certains clans aux tendances anti-humains, notamment les Spered, n’approuvent pas que des humains soient au courant de l’existence de la magie et puissent ainsi dévoiler leur secret.
  • Interdiction de faire passer le rituel à un humain. → Si cela s’est fait à l’époque pour créer les clans, désormais il est interdit d’essayer de faire rentrer quelqu’un dans le clan qui n’y est pas né.


Ces lois se doivent d’être respectées par tous. Dans le cas contraire, le sorcier qui aura commis l’un de ces crimes sera jugé par les dirigeants de son propre clan qui devront convenir d’une sentence adaptée. Cette dernière doit être approuvée par la majorité des dirigeants des autres clans, pour s’assurer qu’il n’y ait pas de tolérance excessive. Les punitions peuvent aller d’un simple rappel à l’ordre s’il s’agit d’une entorse minime au règlement, et si le sorcier a toujours été irréprochable, à une sentence de mort ou d’exil, si le crime commis est une faute grave.
Bien évidemment, chaque clan possède son propre fonctionnement, et certaines fautes qui ne concernent pas les autres clans ne sont jugées qu’en privé. Tous les clans ne font pas preuve de la même sévérité que les autres lorsqu’ils jugent les crimes des leurs.

De plus, afin d’assurer une certaine continuité entre les relations inter-clans, les dirigeants de chaque groupe se retrouvent trois fois dans l’année afin d’échanger sur la situation de chaque clan, sur les différends qu’ils peuvent rencontrer. D’autres réunions d'urgence peuvent être demandées en cas de problème particulier qui ne peut pas attendre le regroupement suivant pour être discuté. Une fois par an, un grand rassemblement est également organisé, à l’image d’une grande réception, où les sorciers de tous les clans sont conviés pour se rencontrer, pour échanger. Cette fête est organisée toutes les années à la même période, le 15 novembre, pour célébrer la création du Pacte qui est censé avoir unifié les clans.

Après la destruction des pierres, les clans ont passé un dernier accord de ne plus jamais parler de la magie à leurs descendants ou à quiconque. C’est pour cette raison qu’en 2020, tous les clans qui ont perdu leur pierre ont quasiment disparu. Seuls les Tima n’ont pas respecté ce pacte, puisqu’ils sont les seuls à avoir réussi à conserver leur pierre et donc leur magie.

Les clans sont :
Rose : (corps) c'horf
Bleu : (matière) elementare
Rouge : (esprit) spered
Jaune : (temps) tima
Vert : (mutation) wendan


les symboles des clans


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Re:   Les clans de sorciers -   Les clans de sorciers EmptySam 3 Oct - 18:39

C'horf
le clan de la pierre rose

Les C'horf sont les sorciers du clan rose. Ils sont l'un des premiers clans à avoir trouver une pierre, et se disputent la paternité de la magie avec le clan Spered (sorciers de la pierre rouge). De manière générale, leurs relations avec ce clan adverse sont très tendues et les mariages avec eux sont interdits (si mariage il y a, l'enfant ne pourra pas passer le rituel C'horf). Le clan est le plus stricte et le plus discipliné des 5 clans.


Histoire

L’histoire du clan C’horf remonte à une époque lointaine. La découverte des pierres et de la magie est leur, disent-ils. Toutes les histoires le leur raconte, et la plus légendaire est celle de Aenor, une jeune fille de rebelle breton. Aenor venait d’apprendre la mort de son père, le jour où la pierre a été découverte. Tué des mains des soldats romains, qui avaient envahi cette région de la Grande-Bretagne. Son crime avait été de refuser que sa fille - aussi belle que Vénus elle-même, disait-on, entre au service d’un général romain connu pour sa manière de traiter les femmes étrangères. Il ne restait qu’une solution à Aenor : fuir. Alors elle prend quelques affaires dans un petit panier, et s’enfuit seule à la tombée de la nuit. Protégée par l’obscurité, la jeune femme marche des heures, jusqu’au petit matin. La voilà à l’extérieur de la ville qui deviendra bientôt Londres. Elle continue son périple, et tombe sur un marchand qui lui offre un bateau. Aenor embarque, dans l’espoir de remonter vers le Nord et de trouver la protection derrière le mur d’Hadrien. La voilà parcourant les eaux de la Tamise, perdue aux abords de l’île de Sheppey, quand un scintillement rosâtre attire son attention. L’enfant âgée de treize ans à peine s’approche de la berge, et voit au fond de l’eau un morceau d’étoile. Rose comme les joues de sa mère quand le vent froid les caresse. Aenor est subjuguée, si subjuguée qu’elle plonge la main dans l’eau glacée, parvient tant bien que mal à sortir la pierre.

Cette histoire se termine dans le feu et le sang. Aenor était la première sorcière du clan, et pas des moindres. Une marionnettiste, qui usa de son pouvoir pour aider les siens à chasser les romains de son village. Sa légende est telle que de nombreuses petites filles du clan portaient son prénom, en hommage à celle qui aurait découvert la magie. Depuis deux siècles, cette pratique est interdite car Aenor doit être l’Unique, elle doit être respectée de tous et le modèle de courage et de ténacité à atteindre.



la vie de clan

La société des roses est très particulière. Nul ne peut déroger aux règles de vie strictes qui régissent le clan. L’honneur a une place clé au sein des C’horf. Toutes actions doit apporter plus d’honneur au clan, à la famille et à l’individu. Le mensonge, la manipulation ou encore la vanité sont des défauts vus comme des péchés au sein de cette société particulière. Quiconque possède l’un de ces traits de caractères sera jugé moins digne du clan par ses pairs.

Depuis des siècles, le clan est dirigé par un sorcier ou une sorcière ayant le pouvoir de vie longue, on le nomme l’Ancien (ou l’Ancienne). Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le sorcier choisi pour prendre la place du dirigeant qui décède n’est pas le doyen, mais un sorcier âgé entre 30 et 40 ans, afin de s’assurer que le leader restera en place le plus longtemps possible. Chez les C’horf, le changement est vécu comme un traumatisme et ils souhaitent l’éviter au maximum. Aujourd'hui, le clan est dirigé par une nouvelle leader, Katherine Howell, choisie il y a 10 ans.

Actuellement et pour la première fois de son histoire, le clan est très divisé. L’arrivée de sorciers et d’humains de l’année 2020 - et les révélations liées - ont été un choc pour ce clan habitué à tout contrôler. Conjuguée à la prise de pouvoir “récente” de la nouvelle dirigeante, ces sorciers habitués à une vie paisible se voient en proie à des interrogations sans pareille dans leur histoire. Il y a d’un côté ceux qui soutiennent Katherine, et qui se rangent derrière elle pour pouvoir mener la lutte contre le clan de sorciers rebelles censés détruire les pierres, et de l’autre côté il y a ceux qui en avaient déjà marre de cette vie trop stricte, trop traditionnelle. Ceux qui commencent à vouloir se révolter, pour une autre gestion, et ceux qui, surtout, ne font pas confiance en cette nouvelle leader, car elle est trop jeune, et n’a pas encore fait ses preuves.



traditions

Naissance et enfants
La naissance est intime et personnelle. Chez les C’horf, chacun décide de la manière avec laquelle il veut accueillir un nouveau né dans ce monde. Cependant, parce que leur pierre est celle du corps, le nouveau-né reçoit une attention particulière lorsqu’il est présenté au clan. Il devient la part d’un tout, comme le membre d’un corps. L’enfant, si il est bien issu d’un mariage, est béni par l’Ancien, qui prononce quelques mots en posant la pierre aux 5 extrémités du corps : le front, les mains et les paumes. Ce geste est censé être l’acceptation du clan de ce nouveau membre.

Les enfants sont sacrés chez les C’horf, car ils sont le signe de la survie du clan au delà de la génération actuelle. Ils sont l’assurance que l’héritage qui se transmet continuera à se transmettre. Aussi les pires crimes sont ceux qui touchent les enfants et il est interdit pour des parents de frapper un enfant. Seuls les maîtres d’apprentissage du pouvoir peuvent avoir recours à cette pratique, si cela est nécessaire.

Rituel
Comme pour tous les enfants de tous les clans, c’est à l’âge de douze ans que les petits C’horf se soumettent au rituel. Si celui-ci peut être vu comme violent par les humains, il est en réalité totalement nécessaire et un grand honneur pour les sorciers.

Parce qu’il est le clan le plus stricte, le clan de la pierre rose ne tolère pas les absences pour les rituels de ses enfants. Heureusement, les C’horf sont assez peu nombreux pour qu’il n’y ait pas un rituel toutes les semaines. En revanche, les enfants de moins de 12 ans ne sont pas autorisés à être témoins du rituel, aussi un groupe d’adulte (souvent des maîtres d’apprentissage) sont autorisés à être absents pour garder les enfants. Lorsque tout le monde est présent, l’enfant ou les enfants qui passent le rituel pénètrent dans la pièce, et viennent s’agenouiller devant l’Ancienne. Les parents se placent dans le dos de l’enfant, côte à côte. Ils n’ont pas le droit de le toucher, ni de lui parler. Le rituel est le premier évènement marquant de la vie du sorcier, qui quitte l’étape de l’enfance pour entrer dans l’étape de la vie de sorcier.

Parce que le corps est sacré, le blesser est une étape traumatisante dans la vie d’un sorcier de ce clan. Le rituel est une appréhension pour tous les enfants, mais aussi pour leurs parents, qui doivent être témoin de la scène. C’est chez les C’horf que le rituel est probablement le plus doux. L’entaille est petite, et faite au dessus du coeur. Peu profonde, elle permet simplement à la pierre d’entrer en contact avec le sang.

Quelques mois avant le rituel, les enfants apprennent un serment par coeur, qu’ils devront prononcer lors du rituel. C’est lorsque la pierre touche la plaie que le serment est prononcé. Il doit être énoncé clairement, sans hésitation et d’une voix forte pour que tous en soit témoin. Chez les C’horf, on croit que si le serment est mal prononcé et manque de conviction, la magie n'opère pas et le sorcier reste humain.

Si le rituel est un succès, l’enfant ressentira alors une vague puissante d’émotion l’envahir. Certains éclatent de rire, d’autres fondent en larmes, d’autres encore hurlent de colère. C’est le seul secret que l’on garde des enfants, afin qu’ils ne sachent jamais comment réagir au rituel. C’est la seule manière de savoir tout de suite si le rituel a eu l’effet escompté. Quand l’enfant est impassible, comme on le lui a appris, il a échoué au rituel.

Aucune personne ne peut soigner la marque laissée par le rituel. Elle doit guérir naturellement. Les seules exceptions sont quand l’enfant obtient le pouvoir de guérisseur. Dans ce cas, il arrive que sans s’en rendre compte, l’enfant se soigne lui-même, comme un automatisme déclenché par son pouvoir. Les autres C’horf ont donc la cicatrice sur la poitrine.

Le rituel peut être suivi d’une célébration, mais ce n’est pas automatique et tout le monde n’est pas obligé d’y participer.

Apprentissage du pouvoir
Les pouvoirs sont enseignés dès le lendemain du rituel, avec une discipline quasi-militaire. Les enfants sont attendus par des maîtres d’apprentissage, à des horaires précis. Le moindre retard est synonyme de punition. C’est à cet âge que l’on commence à préparer l’enfant à l’âge adulte, et qu’on commence à le sortir de tous ses privilèges.

Les maîtres d’apprentissage sont les personnes les plus vertueuses du clan. La règle de base veut que personne ne peut vouloir être maître d’apprentissage, mais que les meilleures personnes du clan sont recrutées par l’Ancien en personne. Ce rôle est extrêmement important au sein du clan, car ce sont eux qui forgent les nouveaux adultes et qui permettent aux traditions et au savoir d’être transmis. Aussi, beaucoup de membres du clan s’appliquent à vivre cette vie vertueuse et en accord avec les traditions afin d’espérer avoir une chance d’accéder à ce statut. Cependant, il ne s’agit pas que de respect des règles et de l’autorité, mais aussi de puissance et de maîtrise de la magie. Un maître d’apprentissage doit exceller dans ces domaines, afin de pouvoir former au mieux les nouveaux sorciers. Au sein de la société des C’horf, ce statut est l’un des plus prestigieux. Pour avoir une chance d’être pris au sein de ce cercle très fermé, il faut avoir au minimum 45 ans, du moins c’est ce que les règles disent. En réalité, les plus jeunes maîtres d’apprentissage ont la cinquantaine.

L’apprentissage avec les maîtres ne dure pas toute une vie, mais seulement 6 ans. A 18 ans, le sorcier est censé continuer son apprentissage seul, par ses propres moyens ou avec l’aide d’autres membres du clan.

Pendant l’apprentissage, c’est plus que la maîtrise du pouvoir qui est enseignée. Ce sont aussi toutes les règles de vie, et le rôle de chacun qui est appris.

Entrée dans la vie adulte
L’entrée dans la vie adulte se fait à la fin de l’apprentissage, soit aux 18 ans du sorcier. Celui-ci cesse d’être considéré comme un sorcier apprenti, et devient un sorcier de pleins droits. Cela veut également dire que si il commet une faute, il sera jugé avant autant de sévérité que pour n’importe quel autre sorcier.

Ce changement de statut est parfois éprouvant pour les sorciers du clan C’horf. En effet, ceux-ci passent d’un monde où ils étaient les privilégiés à un univers bien moins faciles à appréhender. Ils deviennent soudainement responsables de tous leurs actes, et doivent respecter toutes les règles à la lettre. Ils ne sont plus placés sur le piédestal sur lequel on les avait placés pendant leur enfance.

Les jeunes adultes ne sont pas tenus de quitter le cocon familial tout de suite. A vrai dire, cet aspect de leur vie est identique à celui des humains.

Mariage
Les règles sont strictes chez les fidèles de la pierre rose. Le mariage est une véritable institution, et si certains clans ne l’obligent pas, les C’horf, eux, n’acceptent aucun enfant provenant d’une union bâtarde. Ainsi, pour s’assurer que son enfant deviendra bien un sorcier, il est impératif d’épouser l’autre parent. (Attention, les mariages entre Spered et C'horf étant interdits, les enfant issus d'un tel mariage ne pourront pas passer le rituel).

Si autrefois les C’horf acceptaient uniquement le mariage fait selon leurs traditions, désormais cela va plus loin. Le mariage doit être officialisé auprès des instances humaines, afin de s’assurer que l’enfant soit à jamais rattaché à ses deux parents. Cette règle a été édictée il y a un siècle, quand le précédent Ancien s’est rendu compte que trop de pères laissaient à leur femme la seule responsabilité de l’enfant, préférant s’enfuir et quitter le clan plutôt que d’élever le nouveau-né.

Les mariages religieux traditionnels et mariages civils ne valent rien - si ce n’est leur côté officiel aux yeux des humains - pour les C’horf. Pour compléter son mariage, il faut passer par la cérémonie des roses. La cérémonie se déroule obligatoirement en journée, quand le soleil est haut dans le ciel. Les convives se réunissent dans un jardin après avoir déposé les cadeaux sur l’autel. Chaque cadeau doit servir le corps et uniquement le corps, aussi l’on retrouve énormément de nourriture, de légumes et fruits frais, d’huiles de massages et autres onguents pour soigner les blessures. Lorsque tous les convives sont arrivés, le père et la mère de chaque époux va chercher son enfant, pour l’escorter jusqu’au lieu du mariage. Ici, les invités sont tous les témoins de l’union, et tous peuvent réagir si une tradition n’est pas respectée. Ainsi, c’est la femme qui arrive avant son futur époux. Elle doit être vêtue simplement, d’une robe blanche couvrant ses bras, ses jambes et son décolleté. L’homme arrive ensuite, tout aussi simplement vêtu, en blanc également, et tend la main vers elle, qui doit l’accepter en posant le dos de la sienne dans la paume de son fiancé. Le mariage débute à ce moment précis, quand l’homme peut alors s’approcher et prendre place à côté d’elle. Les mères des époux se rendent de l’autre côté de l’autel, et c’est elles qui prononcent les mots du mariage.

Le mariage n’est pas simplement l’union de deux être au sein du clan, c’est une union avec tout le clan. C’est la promesse de la pérennité du clan et de ses traditions, car chez les C’horf, il n’y a pas de mariage sans enfants. Pendant que les mères prononcent les mots, les pères, eux, appliquent chacun sur leur enfant une huile de plusieurs herbes, dans laquelle la pierre est plongée pendant les 3 jours qui précèdent le mariage. l’huile est appliquée au creux de la paume, et sur les poignets, puis sur le front et sur les chevilles : les 5 extrémités du corps. Quand les paroles des femmes se taisent, la fiancée retourne sa main dans celle de son époux, afin de faire se toucher, et donc se connecter, l’huile qui se trouvaient dans chacune de leur paume.

Lorsque le mariage est prononcé, il est impossible de le briser. Seule la mort d’un époux peut libérer l’autre de ses obligations. Cependant, il est mal vu pour les veufs de se marier à nouveau et de fonder une nouvelle famille. Aussi de nombreux veufs du clan cachent leur vie sentimentale, ou décident de l’assumer mais d’apporter le déshonneur sur leur nom.

Les mariages ne sont autorisés qu’entre deux personnes de sexe opposées, et entre sorciers du clan. Toute idylle ne répondant pas à ces critères ne sera jamais considérée comme sérieuse ou valable aux yeux du clan.

Vie de famille
Parce qu’ils doivent être parfaitement intégrés dans la vie humaine, la vie de famille ressemble à celle d’une famille londonienne humaine. Les parents travaillent, les enfants vont à l’école, certains ont des animaux de compagnie, une maison ou un appartement, etc.

Cependant chez les C’horf, la famille évolue différemment. Le sens même du mot “famille” est différent que pour un humain. Le sang est tout, et le respect des ainés est primordial. Les enfants sont élevés dans une éducation très stricte, et deviennent en grandissant des jeunes adultes disciplinés, responsables et indépendants tout en étant connectés aux leurs. La famille vit longtemps ensemble, il n’est pas rare que les époux emménagent ensemble qu’une fois qu’ils sont fiancés, voir mariés.

Les adultes C’horf n’habitent pas seuls, ou rarement. Lorsqu’ils vivent seuls, ils attirent les chuchots autour d’eux car tout le monde se demande pourquoi ils ne se marient pas, quelle est leur tare.

Mort
La mort d’un membre du clan est une tragédie non seulement pour les proches, mais aussi pour le reste du groupe. Les défunts sont confiés à un service funéraire proche du clan, dont les tenanciers sont des C’horf. Ainsi, le corps peut être respecté comme il se doit. Celui-ci est vénéré, plus que dans n’importe quel autre clan. Le corps est nettoyé, les marques (cicatrices, blessures), sont soignées ou camouflées. Le défunt est revêtu d’une simple tunique rose - la couleur de la pierre, et posé dans un cercueil béni par la famille entière (la famille entoure le cercueil et prononce quelques formules censées faciliter le retour de l’essence du corps vers Vénus). Le cercueil est ensuite refermé, et est exposé pendant 3 jours et 3 nuits afin que chaque membre du clan puisse venir rendre hommage au défunt une dernière fois. On considère que ce délai est le temps nécessaire à l’essence du corps pour retourner à Vénus. Lorsque ce délai est dépassé, le corps est incinéré et les cendres rendues à la famille, qui en fait ensuite ce qu’elle veut. De nombreuses familles gardent l’urne pendant au moins un an complet, avant de disperser les cendres dans la tamise, près de l’île de Sheppey, où la pierre a été trouvée par Aenor.

AutresAu sein du clan, de nombreuses règles sont de mise. Il s’agit du clan le plus strict de tous.

  • La xénophobie a longtemps existé au sein du clan, elle était la norme. Les étrangers les plus rejetés étaient les descendants des romains : les italiens. Ainsi, il n’existe pas de clan C’horf italien.
  • Il est obligatoire de montrer son respect à tous les sorciers plus âgés que soit.
  • Les sorciers des autres clans méritent le respect, tout comme les humains. Ils ne sont pas pour autant des personnes appréciables, mais la vie doit pouvoir être courtoise.
  • Lorsque des enfants sont en danger, il faut impérativement les sauver en premier.
  • La vie des plus jeunes est plus importante que celle des plus âgés.
  • Le savoir du clan ne doit pas quitter le clan, il faut se méfier de ceux qui creusent dans les affaires internes.
  • L’Ancien.ne en charge du clan est considérée comme “la voix de la sagesse”, ce sont ses décisions que le clan doit suivre comme un seul homme et il est interdit de faire opposition à ses décisions (l’Ancienne s’entoure cependant de conseillers qui eux ont le droit de la remettre en question).
  • Les relations sexuelles sont mal perçues chez les sorciers de ce clan, elles sont interdites avant 18 ans et mal vues avant le mariage (un enfant hors mariage est généralement peu accepté).
  • Tout ce qui n’entre pas dans le carcan “hétérosexuel cisgenre” est mal perçu par les C’horf, bien que les plus jeunes tendent à vouloir changer cette perception des choses (maisl il ne s’agit pas du tout de la majorité).



croyances

La pierre viendrait de Venus, la planète que beaucoup associent à l’amour et à la beauté. Mais ce n’est pas comme ça que les C’horf voient Venus.

Vénus était la déesse romaine à laquelle Aenor était comparée par les envahisseurs. Plus tard, les hommes ont découvert que Vénus était une planète, et aujourd’hui de nombreux sorciers pensent que la pierre provient directement de cette planète, et qu’ils sont liés à la puissance qu’elle leur octroie.

Les C’horf croient en une force supérieure, qui navigue entre tous les membres du clan. Selon eux, c’est cette force qui a pris possession d’Aenor, pour la guider vers la pierre et lui montrer la voie à suivre. Aenor serait donc une sorte de demi-déesse / prophétesse aux yeux des C’horf, tout autant que leur Mère à tous. Il n’existe pas de dieux dans les croyances des C’horf. Selon eux, toujours, la force est vue comme une sorte d’aura qui choisi ses élus, et qui bénit chaque sorcier de son clan lorsque la pierre touche son sang et que les mots sont prononcés pour lui jurer allégeance.

Une fois mort, le corps devient poussière et l’aura s’échappe, pour renforcer celle existence, afin de bénir d’autres sorciers, les enfants de ceux qui ont péris.
 


les relations avec les autres groupes


Spered (rouge) : Un clan qu’ils haïssent du plus profond de leurs coeurs. Les C’horf considèrent que si les Spered ont besoin de parler aussi fort et d’être aussi ostentatoire, c’est que leur pouvoir n’est pas aussi puissant qu’ils aimeraient le faire croire, et que leur clan n’est pas aussi uni qu’ils le clament sur tous les toits. Et en ça, les sorciers de la pierre rose ont bien raison, bien qu’ils ferment les yeux sur leurs propres défauts et sur les ressemblances qu’ils partagent avec ce clan. Chacun persuadé d’avoir découvert la première pierre, ils se déchirent l’origine de la magie comme si cela était d’une moindre importance, comme si cela pouvait bien les rendre plus légitime. Fondamentalement opposés dans leurs pouvoirs (esprit vs corps), ils n’ont que des points de rancune et de désaccord. Pourtant une loi tacite entre les clans les obligent à ne rien faire. Les clans ne doivent pas s’affronter, il en va de la survie des sorciers. Les mariages avec les sorciers de ce clan ne sont pas autorisés du tout par les C’horf (même en mariage civil).

Wendan (vert) : Ils sont trop différents d’eux, les instigateurs même de cette gangrène qui bouffe la société. Trop de liberté mène à trop de dérive, c’est un fait, et les Wendan ne semblent pas s’en rendre compte. C’est d’un regard désapprobateur qu’ils daignent toiser ce clan, sans jamais vraiment s’y lier. Pourtant, les alliances matrimoniales avec les Wendan sont autorisées, en alliance civiles uniquement. Elles sont simplement mal vues, et approchées avec prudence. La peur de voir un enfant terni par leurs idéaux naître au sein du clan est très présente.

Tima (jaune) : Personne ne sait vraiment ce que pense et/ou cache le clan de la pierre jaune. Et les C’horf ne s’en offusque pas, car ils comprennent que l’on puisse avoir des secrets. Mais qui dit secret dit méfiance, et les C’horf préfèrent rester prudents en restant en retrait de ce clan étrange. Leurs pouvoirs les intriguent, mais ne les impressionnent pas. Les mariages civils avec les membres de ce clan sont autorisés. Récemment, les deux clans se sont rapprochés car le Golden Order a assassiné deux membres de leurs clans (un C'horf et un Tima) sous de fausses accusations, et ils sont déterminés à découvrir le pot aux roses.

Elementare (bleu) : Le clan des bleus est le clan avec lesquels les C’horf n’ont pas d’histoire. Chacun se tenant dans son coin, sans titiller l’autre. Les mariages civils avec les membres de ce clan sont autorisés.

Humains : Les membres du clans sont perçus par les humains comme des marginaux, des personnes aux idées trop arrêtées et trop arriérées. Dans la société humaine, les C’horf sont d’ailleurs très souvent des conservateurs, qui n’hésitent pas à s’engager pour que la société n’évolue pas vers sa propre fin. La jeune génération tend à changer, ce qui est perçu par les parents C’horf comme étant la preuve de la gangrène que représente le soit-disant progrès.

Golden Order : Bien qu’ils ne le montrent pas, les C’horf n’apprécient pas le Golden Order. En réalité, ils n’apprécient pas que celui-ci veuille s’immiscer dans les histoires de magie qui ne le concerne pas. Et plus encore, c’est leur manie de vouloir tout savoir sur les clans qui les gênent. Car les C’horf ont leurs secrets, des secrets qu’ils comptent bien ne jamais dévoiler aux humains, des pouvoirs dont ils ne comptent pas leur montrer toute l’étendue.



le clan en 2020

Comme les autres clans, en 2020, les C’horf se sont éloignés. Pourtant, leur système reposant sur des règles strictes et une culture forte a fait que leur éloignement a été moins intense et moins rapide. Malgré la perte de leurs pouvoirs, les C’horf ont continué à se rassembler. Si d’abord ils cherchaient à trouver une solution pour retrouver la magie, ils se sont rapidement fait une raison et ont accepté la décision de l’Ancienne de ne plus jamais en parler. Aussi, les grimoires ont été pour la plupart détruit, ou cachés. Les enfants de 2020 ne savent pas ce qui lient les familles de leurs parents à d’autres familles. Pour eux, c’est simplement une manière de vivre, qu’ils considèrent comme normale bien qu’ils soient conscients de leur différence par rapport aux humains. En 2020, ils ont cependant pour la plupart perdu leur idéologie profondément homophobe et xénophobe. Cependant, nombre d’entre eux sont encore élevés dans ce genre d’idéaux.
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Re:   Les clans de sorciers -   Les clans de sorciers EmptySam 3 Oct - 18:40

spered
le clan de la pierre rouge



Si il y a bien un clan qui attire la haine et la fureur de tous les autres, c'est bien le clan Spered. Pourtant, derrière toute cette haine, il y a aussi, quelque part, un brin de jalousie. Après tout, les Spered ont cette confiance en eux qui irradie et qui les entourent d'une aura toute particulière. Ils ont une facilité dans la vie, et personne ne sait jamais vraiment si c'est grâce à leurs pouvoirs ou à cette aura, justement.


Histoire

L’histoire des Spered remonte à plusieurs siècles, à l’époque du début de la conquête romaine en Grande-Bretagne. C’est un breton nommé Aodren, appartenant à la tribu des Cantiaci, qui découvrit la pierre en premier. Fils d’une femme qui était elle-même née d’un père romain (un marchand qui s’était installé sur l’île après un accord passé entre certaines tribus et César) et d’une mère bretonne, il hérita de cette double origine controversée, qui sembla malgré tout bien tolérée pendant les premières années de sa vie. Cependant, c’est lorsque les troupes romaines débarquèrent à nouveau, avec, cette fois-ci, l’intention d’annexer le territoire de la Grande-Bretagne à leur Empire, que la méfiance et la répulsion s’installèrent chez les membres de son clan, et de tous les autres qui choisirent de s’opposer aux envahisseurs. Les romains installés sur l’île, autrefois appréciés pour toutes les avancées technologiques qu’ils avaient apportées avec eux, furent chassés et tués. La résistance s’organisa autour de Caratacos, le roi d’une autre tribu bretonne, mais Aodren ne remarqua que les regards noirs qu’on lui jetait désormais, les mots qui se murmuraient sur son passage. Lui qui avait toujours fait partie de cette tribu, réalisait désormais qu’il n’y avait plus sa place, et peut-être qu’il ne l’avait jamais vraiment eu, en vérité. La rancœur s’installa dans son cœur, et distilla son poison dans son esprit. C’est lors d’une expédition seul, dans une forêt proche du Londres actuel, qu’il découvrit la pierre, dissimulée entre les racines d’un arbre. La couleur rouge sang attira son attention, et lorsqu’il s’en saisit, rien ne sembla se passer, si bien qu’il ramena la pierre chez lui pour tenter de percer ses mystères. La migraine qui le prit dans les heures qui suivirent ne le quitta pas pendant trois jours entiers, pendant lesquels il resta enfermé dans le noir, subissant les chuchots de son clan qui lui reprochèrent de ne pas se préparer alors que les troupes romaines les menaçaient de plus en plus. Il fut le premier chuchoteur de l’histoire des Spered. Aodren se servit de son don lors d’une bataille qui opposa les clans bretons aux forces romaines, qui lui donna un avantage inespéré sur ses opposants. Il arrivait à deviner chacun de leurs mouvements en se glissant dans leur tête. Malgré tout, cela ne fut pas suffisant, et les clans bretons furent battus. Caratacos, leur chef, parvint à s’enfuir, laissant derrière lui sa famille et une grande partie de ses fidèles qui furent capturés par l’armée romaine. Ecoeuré par ce comportement, et aveuglé par la haine envers ceux qui partageaient son sang mais qui avaient choisi de le rejeter pour une ascendance qu’il n’avait pas choisi, Aodren se décida à tourner le dos définitivement aux Cantiaci et aux autres. Le futur n’était autre que l’Empire, et le jeune homme avait bien l’intention de se trouver du bon côté de l’histoire pour être un jour capable de la raconter de vive-voix. Il parvint à s’échapper, et à retrouver la piste de Caratacos, qui le mena jusqu’à une reine bretonne, Cartimandua. Cette dernière avait accepté d’offrir l’asile au roi vaincu. Aodren parvint à se hisser jusqu’à elle, devenant son amant préféré en sondant son esprit. Il lui semblait désormais si simple de manipuler les gens à sa guise puisqu’il était capable de connaître leurs désirs les plus secrets, et leurs secrets les plus sombres. Il s’imposa dans le cœur de la reine, avant d’imposer sa voix dans son crâne. Il lui chuchota à l’oreille pendant des jours, des semaines, jusqu’à ce que la reine, ivre des mots empoisonnés qu’il avait utilisés pour la convaincre, se décida à offrir Caratacos à Rome. Satisfait, Aodren abandonna la reine derrière lui, et continua à mener une vie habitée par la haine et la rancœur pendant des années. Il manipula beaucoup d’hommes, de femmes, afin d’obtenir ce qu’il souhaitait. Il participa à de nombreuses batailles, dans un camp ou dans l’autre. Il sema la mort et la misère derrière lui, impitoyable, si bien que certains le surnommèrent Mars, comme le Dieu romain de la guerre. Il ne servit que lui-même, et ne pensa qu’à ses propres intérêts, s’enrichissant sur le dos des uns, s’amusant du malheur des autres. Il est, encore aujourd’hui, considéré comme l’un des plus grands sorciers à avoir jamais existé.


la vie de clan

Si les Spered ont gagné une réputation qui les précède et sont généralement peu appréciés de la communauté sorcière, ça n’est pas pour rien. Pour eux, si le restant de la population ne les aime pas, c’est parce qu’ils éveillent naturellement la jalousie et l’envie chez leurs pairs. Des mots qui en disent long sur l’estime qu’ils ont d’eux-même et leur manière de voir le monde. Les Spered se voient, de manière générale, comme l’élite de la magie, et se font un plaisir de le faire savoir. Habitués à entrer dans la tête des gens et à se servir eux-même de leur esprit, ils sont persuadés d’avoir percé les secrets de la logique humaine, et d’être profondément supérieurs aux autres. Prétentieux, mais pas seulement, ils sont aussi très manipulateurs, autant dans leurs paroles que dans leurs actes. Ce n’est pas seulement la réalité qu’ils déforment à leurs souhaits, c’est également du poison qu’ils distillent dans l’esprit de leurs interlocuteurs grâce à leurs douces paroles. Les Spered savent comment influencer l’esprit à leur avantage, ils savent se servir de leurs charmes, mais savent également se montrer très menaçants.

Dans ce clan, seule l’excellence est acceptable. Ainsi, les apparences ont une importance capitale, chacun doit paraître irréprochable aux yeux de son voisin. Pour cette raison, chaque geste, chaque mot se doit d’être réfléchi, car tous les sorciers sont analysés de près. Si les Spered souhaitent renvoyer au monde cette image de clan soudé, en vérité la réalité n’est pas aussi rose. Même au sein du groupe, les rivalités font rage, chacun essayant d’être meilleur que l’autre. Ces sorciers sont impitoyables les uns avec les autres, ils ne laissent rien passer, et ne manquent pas une occasion de rabaisser l’autre à la moindre erreur.

Les mentalités chez les Spered sont assez assez différentes. Les familles aristocrates ou nobles partagent généralement des idées plutôt conservatrices, de même pour certaines familles qui ne gravitent pas dans les hautes sphères mais qui se retrouvent tout de même dans ces idées. Au contraire, d’autres sont plus ouvertes aux changements de la société, ce qui leur attire parfois des regards mauvais de la part de leurs pairs.

Les Spered sont dirigés par un Conseil des grandes familles fondatrices du clan. Au nombre de 5, ces familles descendent toutes de lignées de sorciers très anciennes. Influents au sein du clan, mais aussi en dehors, il s’agit de familles aristocrates ou même nobles, qui ont leurs entrées dans les cercles les plus exclusifs de la société. Aucune autre famille n’est acceptée au sein du Conseil. C’est un représentant de chacune de ces familles qui préside en leur nom au Conseil, généralement le patriarche ou la matriarche de la famille.

Actuellement, le clan est tombé de haut avec l’arrivée de sorciers et d’humains de 2020. Leur première réaction a été d’en vouloir aux Tima pour leur mensonge, mais tout ça est rapidement passé au second plan lorsque les sorciers du futur leur ont avoué la vérité sur leur avenir. Le clan est voué à s’éteindre, décimé par une attaque surprise des rebelles. Un événement qui est supposé arriver d’ici quelques mois, et qui marquera la mort de presque tout le clan. Désormais, les Spered sont divisés. Une petite minorité commence à craindre ce sombre présage, tandis que la plus grande partie du clan estime qu’il ne s’agit que de mensonges racontés pour leur faire peur. Malgré tout, aucun sorcier n’est vraiment serein quant à la période trouble qui s’annonce.


traditions

Naissance et enfants
A l’image des humains, il n’existe pas réellement de règles particulières pour la naissance chez les Spered. La plupart du temps, la naissance se partage au sein du couple, mais les mères célibataires font parfois appel à des personnes de la famille pour les soutenir.

Les premiers jours, il est généralement coutume de laisser les jeunes parents et leur enfant tranquille. La famille et les proches sont les seuls à rendre visite aux parents pour voir le bébé. Le reste du clan ne se déplace en général pas, sauf s’il s’agit de naissances jugées importantes par les Spered, comme au sein des 5 familles du Conseil. Cependant, comme les apparences sont très importantes, la plupart des sorciers du clan envoient des cadeaux aux parents afin d’accueillir l’enfant dans le clan. Il peut s’agir de cadeaux pour les parents, ou pour le bébé, et plus la famille qui a accueilli la naissance est influente, plus les cadeaux seront opulents. C’est une manière pour les sorciers d’étaler leurs richesses aux yeux des autres. Cependant, les familles moins influentes, moins appréciées ou mal vues au sein du clan n’ont pas toujours le droit à cet honneur.

Dans la semaine suivant la naissance de l’enfant, les parents doivent se présenter auprès du druide du clan - vestiges de leurs anciennes origines bretonnes - chargé de réaliser tous les rites  officiels. Ce sorcier Spered se charge de bénir l’enfant avec la pierre rouge. La pierre est posée contre le front du nourrisson et contre ses tempes. Ce rituel n’est pas obligatoire, mais les Spered pensent qu’un nourrisson qui n’aura pas été béni à sa naissance aura plus de risques de ne pas voir sa magie s’éveiller après le rituel.

Les enfants sont élevés dans le but de suivre un modèle d’excellence. Les Spered veulent en faire des futurs adultes raffinés, exemplaires, de quoi faire envier tous ceux dont ils croiseront le chemin. La plupart des Spered se montrent donc assez impitoyables dans leur éducation, ils ne laissent rien passer, rien qui pourrait entraver le chemin vers la perfection.


Rituel
C’est le jour des douze ans de l’enfant que le rituel a lieu à la nuit tombée. Durant toute la journée qui précède le rituel, l’enfant est laissé seul dans une pièce close, sans manger et sans aucune occupation, afin de se retrouver avec lui-même et son esprit. C’est un encouragement à la méditation, à l’exploration de ses propres pensées, de ses craintes et de ses désirs. Ainsi, lorsque l’enfant se présente face au druide du clan, il est censé connaître davantage son esprit, et ce dernier est censé être débarrassé de tout le superflu qui pourrait empêcher la magie de se développer.

Tout le clan est convié à la cérémonie, et comme le dit l’adage, les absents ont toujours tort. Les sorciers qui brillent par leur absence ne manquent pas d’attirer l’attention et les murmures sur eux. Pour les Spered, le rituel est l’occasion de montrer une fois de plus leur côté irréprochable. Véritable défilé de mode, les sorciers les plus fortunés se parent de vêtements de haute couture, tandis que les autres rivalisent d’imagination pour proposer des tenues qui attireront tout autant l’attention. L’enfant qui passe son rituel est vêtu d’une tenue entièrement rouge, en hommage à la pierre.

C’est le druide qui conduit la cérémonie. La pierre est plongée dans de l’eau, et l’enfant doit entailler sa peau, généralement la main, pour faire couler son sang dans l’eau. L’eau est ensuite utilisée pour tracer le symbole du clan sur le front de l’enfant. La pierre est ensuite déposée dans les mains de l’enfant, qui doit poser son front contre cette dernière pour terminer le rituel.

Une réception est ensuite tenue dans l’un des manoirs des cinq familles du Conseil. Tous les sorciers Spered sont conviés, mais il est également connu que tous ne sont pas les bienvenus pour autant.

Apprentissage du pouvoir
L’apprentissage du pouvoir débute la semaine suivant l’apparition du pouvoir. Pour la majorité des jeunes sorciers, l’apprentissage se déroule en groupe, en parallèle de leur parcours scolaire dans le système éducatif anglais. Les enfants intègrent ainsi un groupe d’apprentissage qu’ils ne quitteront qu’à leur dix-huit ans. A hauteur de quinze par groupe, les jeunes sorciers sont mélangés et ont tous des âges et des niveaux différents. L’enseignement est prodigué par des professeurs, qui ont été choisis parmis les Spered pour leur excellence. Ces derniers sont autorisés à employer tous les moyens qui leur semblent bons pour parvenir à enseigner aux jeunes sorciers comment se servir de leur magie. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’ils encouragent les plus âgés du groupe à user de leur don sur les plus jeunes pour se faire la main.

Parmi les familles les plus aisées, certains optent pour un système d’apprentissage plus exclusif. L’enfant est suivi par un professeur en cours particulier, pour que ce dernier puisse accorder toute son attention au jeune sorcier, et uniquement à lui. Cette éducation élitiste a pour but de former ces sorciers à être meilleurs, plus doués.

Entrée dans la vie adulte
A leur dix-huit ans, les sorciers du clan doivent se présenter face au Conseil qui sera le seul juge de l’efficacité de leur apprentissage. Chaque jeune sorcier a quelques minutes pour faire la démonstration de la maîtrise de son don, de la manière qu’il le souhaite. Ensuite, le Conseil estime si oui ou non l’apprentissage est terminé.

En cas de réussite, on estime que le sorcier est enfin sorti de cette phase de transition et qu’il est désormais un adulte et un sorcier à part entière. Il ne sera plus traité comme un enfant par les autres Spered et pourra s’investir pleinement dans la vie du clan s’il le souhaite. Beaucoup de jeunes adultes s’émancipent ainsi après ce passage obligatoire, ils déménagent, entreprennent des études supérieurs, commencent à travailler, …

En cas d’échec, c’est au sorcier de tout faire pour se former davantage. Il n’est plus accepté au sein de son ancien groupe d’apprentissage, mais il peut faire appel aux services d’un maître s’il peut se le permettre financièrement. Sinon, c’est dans son entourage qu’il doit trouver de l’aide, ou alors seul, si cela est impossible. Le Conseil laisse six mois au sorcier pour perfectionner l’usage de sa magie, période pendant laquelle le sorcier n’est pas autorisé à se servir de sa magie en public, ou sur quiconque. Il repasse ensuite devant le Conseil pour démontrer ses progrès. Si le sorcier ne parvient toujours pas à convaincre le Conseil, alors il ne pourra repasser devant eux que cinq ans plus tard. Jusque là, il lui est strictement interdit de se servir de sa magie en public, et il subira une surveillance poussée pour s’assurer qu’il n’y ait pas de débordements.

L’échec face au Conseil est relativement rare, car les sorciers ont une affinité naturelle avec leur magie, et même si son apprentissage est compliqué, ils parviennent généralement à maîtriser la base à la fin de leur apprentissage. Ainsi, l’échec est très mal vu au sein du clan, c’est une honte pour le sorcier comme pour sa famille.

Mariage
S’il n’est pas obligatoire de se marier pour que le couple et les enfants soient reconnus au sein du clan, le mariage reste tout de même fortement encouragé par le Conseil. Seuls deux sorciers venant du clan Spered sont autorisés à passer la cérémonie du clan. Un mariage entre deux sorciers venants de clan différents ne pourra avoir lieu que civilement ou religieusement, mais ne sera pas béni par le druide du clan lors de la cérémonie traditionnelle. L’une des raisons à cette interdiction est que le clan voit d’un très mauvais oeil les unions avec les sorciers d’un autre clan. De plus, seuls les mariages hétérosexuels sont autorisés, le clan s’alignant sur l’avancée de la société anglaise. Si les unions homosexuelles ne sont pas interdites, elles restent de manière générale critiquées, notamment par les sorciers conservateurs du clan.

Avant la cérémonie, chaque époux doit choisir un bijou qui remplace les alliances traditionnellement échangées lors d’un mariage. Ce bijou sera alors plongé pendant trois jours dans de l’eau où se trouve la pierre. La magie est ainsi censée imprégner les bijoux, et apporter sa bénédiction à l’union. Chaque époux offre ensuite le bijou à son conjoint lors d’un échange de voeux. Chacun est censé porter le bijou au quotidien, sinon il est dit que l’union ne sera pas heureuse. La cérémonie a généralement lieu en fin d’après-midi, quand le soleil baigne l’environnement d’une lueur dorée. C’est le druide qui officie et partage les sacrements avec les époux.

Si la cérémonie a généralement lieu en plus petit comité, uniquement avec les proches des mariés, c’est la réception qui suit qui permet aux mariés et à leurs familles d’étaler leur bonheur et leurs richesses aux yeux du clan. Même si cela n’est pas obligatoire, ne pas inviter tout le clan à la réception est mal vu par les Spered, même si ces derniers ne se donnent pas toujours la peine de se déplacer selon l’importance du mariage, ou leurs relations avec les époux et leurs familles. Le mariage est l’occasion pour tous de parader une fois de plus dans des tenues incroyables. Il n’est d’ailleurs pas rare que les mariés, et même leurs invités, se changent au cours de la soirée pour attirer les regards et la convoitise. Certains mariages Spered peuvent durer plusieurs jours, avec des festivités qui reprennent à la nuit tombée.

Les divorces sont autorisés depuis peu au sein du clan, de la même manière que les lois régissant le divorce en Angleterre ont évolué au cours des dernières années. Désormais, le divorce est accepté si les deux époux parviennent à atteindre un terrain d’entente. Les bijoux qu’ils se sont mutuellement offerts sont alors fondus, pour manifester la perte de ce lien qui les unissait autrefois.

Vie de famille
Les Spered sont, de manière générale, parfaitement intégrés dans la société humaine. Ils mènent des vies de familles normales, en adéquation avec leur niveau de richesse. Ainsi, les sorciers de classe moyenne travaillent, vivent dans des appartements ou des maisons, les enfants suivent leur scolarité dans des écoles publiques et certains font ensuite des études supérieures.

Les familles les plus fortunées vivent généralement dans de grands manoirs, des propriétés qui se transmettent de génération en génération. Ils côtoient des cercles sociaux très prestigieux, leurs enfants suivent des scolarités dans des écoles privées et dans des grandes universités réputées. Leur façon de vivre est, de manière générale, plus inscrite dans un modèle patriarcal, il n’est pas rare que les épouses restent à la maison pour élever les enfants.

De manière générale, il existe, même au sein des familles Spered, une pression sur les épaules de chacun de ses membres pour que tout le monde soit irréprochable (en apparence du moins). La course à la perfection est une réalité chez les Spered.


Mort
Lors de la mort d’un Spered, c’est le druide qui offre les derniers sacrements, une fois que la famille du défunt fait appel à lui. Seuls les proches sont généralement présents lors de la cérémonie. De l’eau infusée de la magie de la pierre, dans laquelle elle a été plongée pendant plusieurs jours, est utilisée une dernière fois pour gracier le front et les tempes du défunt. Ce dernier est habillé de ses plus beaux atours pour son dernier voyage.

Le reste du clan peut montrer son soutien et rendre hommage au défunt en envoyant des présents à la famille. Encore une fois, même dans une telle situation, il s’agit d’une manière supplémentaire d’afficher sa réussite aux autres.

Au sein du clan, on accorde peu de considération au corps, c’est l’esprit qui prime. Ainsi, il est fréquent que les défunts, de leur vivant, expriment le souhait de se faire incinérer. C’est après les derniers sacrements du druide qu’un enterrement officiel peut avoir lieu en public.


Autres

  • Il existe une règle au sein du clan, qui interdit les sorciers Spered de se servir de leur magie contre une personne du clan. En réalité, peu de personnes respectent vraiment cette règle. Selon leur position au sein du clan, le Conseil ferme les yeux sur leurs excès, tandis qu’il s’agit d’une excuse pour se débarrasser des sorciers les moins influents et que l’on aimerait voir disparaître.
  • Chez les Spered, il semble qu’il existe une plus forte probabilité que chez les autres clans qu’un enfant issu d’un mariage entre deux sorciers ne développement pas de magie. Personne ne sait vraiment expliquer pourquoi, mais le clan a enregistré plus de naissance humaine que les autres clans depuis au moins un siècle.
  • Autrefois, il était commun pour les parents d’abandonner leur enfant si ce dernier n’avait pas développé de magie après le rituel. Grâce à un sortilège compliqué mais accessible s’il est réalisé par plusieurs sorciers, les Spered sont capables d’effacer la mémoire des enfants car ces derniers ont un esprit aisément manipulable. Alors la famille se débarrassait de l’enfant sans que ce dernier ne risque de dévoiler leur secret. Cette pratique s’est régulée avec les années, notamment car il est devenu beaucoup moins facile pour les Spered de justifier la disparition d’un enfant de douze ans, et aussi car les clans et le Golden Order sont venus se mêler de leurs affaires, outrés par de telles pratiques. Malgré tout, il arrive encore que certaines familles puristes le fassent en secret. Il s’agit en général de familles riches, influentes, avec des connexions qui leur permettent de faire passer leurs enfants pour morts, tandis qu’ils les envoient dans des orphelinats loin de Londres, en Ecosse ou au Pays de Galles, avec de nouvelles identités. Les enfants qui ne sont pas abandonnés sont élevés au sein du clan mais sont tenus à l’écart d’absolument tout, et sont de manière générale mal vus par les Spered.



croyances

Les croyances des Spered sont influencées par leurs lointaines origines romaines, et par l’astronomie. C’est à la planète Mars, que les Spered sont persuadés de devoir leur pierre. Les sorciers sont certains que c’est de cette planète que leur pierre est originaire, notamment à cause de sa couleur, mais aussi à cause de ce qu’elle représente. En effet, les sorciers rouges sont persuadés que ce n’est pas un hasard. Mars était un Dieu, et même si les sorciers ne croient pas en ces divinités là, le symbolisme reste tout de même présent. Dieu de la guerre, Mars est vu comme un être puissant, Mars est vu comme un être fort, tout comme eux. Ainsi, seulle cette planète peut leur avoir conféré une telle puissance.

Les Spered ne croient pas à une entité supérieure. Ils pensent que ce sont les nombreuses forces de l’Univers, qui ont choisi de leur faire ce cadeau il y a des siècles. Ils se sont toujours montrés méritants de cette magie qui leur avait été accordée, si bien que l’Univers n’a jamais repris ce qui leur avait été offert. Tant qu’ils continueront à se montrer dignes, la magie continuera à couler dans leurs veines.


les relations avec les autres groupes

Les Spered sont connus pour leurs rapports conflictuels avec quasiment tous ceux qui les entourent. Il existe plusieurs raisons pour expliquer ces relations compliquées, à commencer par les caractères hauts en couleur des sorciers rouges. Outre ça, c’est également leur mépris pour tous ceux qui ne font pas parti de leur clan, leur certitude d’être supérieurs aux autres qui a tendance à éveiller l’agacement parmi les autres clans. Enfin, c’est également leur manière de se mêler de tout ce qui ne les regarde pas, et aussi leur imprudence légendaire quant à l’utilisation de la magie, qui leur a attiré bien des soucis depuis la découverte de leur pierre. Pour toutes ces raisons, et bien plus encore, les Spered sont peu appréciés du monde magique.

C'horf :leur rivalité remonte à des années, des siècles même. Chaque clan se bat l’exclusivité de la découverte de la première pierre, comme si cela avait une importance. Outre cette querelle, c’est les fondements même de chaque clan qui sont bien trop différents pour que les deux puissent s’entendre. L’esprit s’oppose au corps, la manipulation des Spered à la droiture des C’horf. Ils sont incapables de se comprendre, incapable de se supporter, même. Les Spered les détestent au plus haut point, les trouvent trop sérieux, dénués de piquant, trop ternes. Ils méprisent les pouvoirs du corps, qui ne font pas le poids face à ceux de l’esprit, à leurs yeux. Toutes leurs règles et leur sévérité ne servent qu’à cacher leur médiocrité.

Elementare : ils sont probablement le seul clan que les Spered tolèrent, et apprécient même, à leur manière. Le lien qui unit les Spered aux Elementare remonte aux origines du clan bleu. Lorsque les Spered ont aidé les Elementare à l'époque à comprendre leur magie, ils ont gagné des alliés de choix. En vérité, rien n’est jamais fait de pur bonté de cœur chez les Spered, et s’ils continuent encore aujourd’hui à aider leurs alliés de toujours, c’est également par intérêt. Car ils le savent, tous les autres clans les détestent et les jalousent, alors il est important de garder les Elementare près d’eux. Ils se font un plaisir de les conseiller dans leurs choix, et de s’impliquer parfois un peu trop dans leurs affaires. Manipulateurs même dans leurs relations amicales, les Spered ne perdent jamais de vue leur propre intérêt. Depuis un certain temps, ils murmurent aux oreilles des Elementare que les autres clans ne les considèrent pas à leur juste valeur, et qu’ils devraient s’imposer davantage et se faire respecter comme ils le méritent.

Wendan :jugés trop étranges, trop extravagants à leur goût, les Spered ne manquent jamais une occasion de faire savoir aux Wendan à quel point leur façon de vivre manque de raffinement. Leur organisation bestiale, leur proximité étouffante, leurs pouvoirs étranges, tout ça est source de moqueries pour les Spered. Il n’est pas rare que le ton monte entre les sorciers des deux clans, qui n’acceptent généralement ni l’un ni l’autre qu’on s’en prenne à leur mode de vie. Récemment, c’est une nouvelle discorde qui est venue s’immiscer entre les deux clans. Si les Spered n’ont aucunes preuves, ils sont persuadés que l’un des leurs a été tué par un Wendan. Déterminés à faire exploser l’unité des sorciers verts, et à trouver le coupable parmi leurs rangs, les Spered ne reculeront devant rien pour exposer la vérité.

Tima : les Spered se comportent avec une froide indifférence envers les Tima. Ils gardent leurs distances avec ces derniers par pure méfiance. S’ils ont du mal à accepter le sentiment de supériorité qui se dégage des sorciers jaunes, ces je-sais-tout qui sont persuadés d’avoir tout compris au sens du monde, ils ne réalisent pas à quel point leurs comportements sont similaires. A la seule exception que les Tima sont plus discrets dans la manifestation de leur sentiment d’importance, tandis que les Spered l’étale aux yeux de tous, attirant regards noirs et mots tranchants sur leur passage. Dernièrement, les Spered nourrissent une nouvelle rancœur envers les Tima, qui ont réussi à conserver leur pierre dans le futur en mentant à tout le monde. Ils se méfient désormais d’autant plus d’eux, surtout avec les sombres présages qu’ils ont apportés avec eux du futur. Les Spered se font un plaisir de faire courir le bruit que les Tima se sont alliés aux sorciers rebelles, et que c’est pour cette raison qu’ils sont les seuls à avoir conservé leur pierre.

Golden Order : mépris et haine, voilà ce que les Spered ressentent pour le Golden Order. Ils apprécient peu le fait que des humains viennent se mêler d’affaires magiques qui ne les regardent pas, et imposent leur loi au sein d’une communauté dont ils ne font même pas partie. En vérité, les Spered n’ont jamais digéré la manière dont le Golder Order a découvert leur magie, il y a des années. Ils n’acceptent pas d’avoir été les premiers à trahir leur nature, et d’avoir laissé de vulgaires humains mettre à nu leurs secrets. Les relations avec le Golden Order sont tendues depuis ce jour, en partie car l’Ordre doit constamment rattraper les bavures des sorciers rouges, qui utilisent leur magie de manière totalement imprudente sur les humains.

Humains : si les Spered méprisent tous les sorciers qui ne font pas partie de leur clan, c’est encore pire avec les humains. La plupart considèrent les humains comme inférieurs, dont la seule utilité serait de les servir, si on les laissait encore le faire. Les Spered ont pendant des siècles employé des domestiques humains qu’ils traitaient avec très peu de considération. Maintenant que les mentalités de la société ont évolué, ils ne peuvent plus vraiment se permettre de le faire, à leur plus grande déception. Les Spered se mélangent peu aux humains, et ceux qui le font sont mal vu par le reste du clan. Les seuls humains tolérés par le clan sont ceux d’ascendance noble, aristocrate, qui jouissent d’un peu plus de considération de la part des sorciers rouges. Malgré tout, une union avec un de ces humains serait vue comme un scandale.


le clan en 2020

Le clan a été presque entièrement décimé lors de la période sombre de 1975. Des sorciers Spered, il ne reste que quelques représentants, qui ont quasiment tous perdu contact les uns avec les autres. Les quelques descendants n’ont, bien évidemment, aucune connaissance de leurs origines magiques. Pour les quelques rescapés de l’attaque, le traumatisme a été si vif, si fort, qu’il a été inutile de les convaincre pour qu’ils ne parlent jamais de leur histoire. Ils ont choisi d’oublier, volontairement, toute cette partie de leurs vies qui appartient à une époque révolue.
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Re:   Les clans de sorciers -   Les clans de sorciers EmptySam 3 Oct - 18:40

wendan
le clan de la pierre verte


Libres et farouches, les sorciers de la pierre verte attirent tous les regards par leurs tenues souvenr extravagantes, par leur style de vie en marge de la société. Avec l'avènement du mouvement hippie, la décennie précédente, ils se sont particulièrement bien fondus aux humains. Aujourd'hui c'est le mouvement punk qui leur ressemblent le plus, et demain ? Ils ne savent pas, ils verront bien. Ce clan n'a pas d'histoire avec les autres groupes, si ce n'est une aversion toute particulière avec le clan C'horf, à l'opposé de leurs idéaux.


Histoire

L’histoire des Wendan remonte à plusieurs siècles, à une époque où l’Angleterre n’était pas celle que l’on connaît aujourd’hui. Alors qu’une grande partie de l’île est soumise à l’autorité du Roi des Anglo-Saxons, un royaume viking persiste toujours dans la région d’York. A cette époque, Eadgyth, princesse de sang, accompagne son frère Æthelstan (qui succède à leur père) à son couronnement dans une ville proche du Londres actuel. Alors que pour la première fois de l’histoire, on déposait une couronne plutôt qu’un casque sur la tête du nouveau roi, Eadgyth fit une découverte mystérieuse. Attirée par un étrange pouvoir jusque dans les cryptes de la chapelle où avait lieu la cérémonie, son regard se posa sur une pierre verte sombre qui se confondait presque totalement dans l’obscurité de la cave. Seule une légère lueur émanait de l’objet, et la jeune femme fut fascinée par ce dernier. On laissa la princesse anglo-saxonne emmener la pierre avec elle car le roi l’ordonna, et après tout, qui se souciait d’un caillou dont personne n’avait jamais remarqué l’existence.

Eadgyth fut la première à découvrir la magie qui provenait de la pierre. Devenue animorphe, la légende raconte qu’elle se transformait en louve, et qu’Æthelstan fut le premier à le découvrir. Plutôt que de la dénoncer et la faire condamner pour sorcellerie, il la protégea et garda son secret comme s’il s’agissait du sien, non sans avoir une idée derrière la tête. Un an après cette découverte, il lui imposa un mariage avec le roi viking d’York, Sihtric, dans le cadre d’un accord passé entre les deux royaumes. En vérité, il avait confié une mission à sa soeur, celle de tuer son futur époux afin de récupérer son territoire et d’unifier toute l’Angleterre. Eadgyth s’exécuta, sachant qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Pendant un an, elle resta en retrait, agissant comme la bonne épouse que l’on attendait qu’elle soit, supportant tout ce qu’on pouvait bien lui faire subir. Puis, après avoir suffisamment perfectionné sa maîtrise, elle se transforma en louve une nuit alors que son époux était venu se glisser dans son lit. Le crime fut si violent, le corps défiguré, que personne ne soupçonna jamais la pauvre veuve éplorée qui s’était réfugiée dans un coffre pour échapper à cette attaque.

C’est suite au décès de Sihtric qu’Æthelstan put annexer le royaume d’York au sien, et devenir le premier roi des Anglais. Eadgyth retourna à ses côtés puis fit de lui un sorcier. Elle resta auprès de lui, dans l’ombre, pendant tout le reste de son règne.


la vie de clan

La vie du clan
Les Wendan revendiquent leur liberté, leur ouverture d’esprit et leur tolérance. Ils sont très en avance sur leur temps concernant beaucoup de sujets de société qui font encore débat dans le reste de la population. Racisme, sexisme, identité du genre, sexualité, tout ça sont des questions auxquelles ces sorciers ont déjà trouvé une réponse : chacun est libre de faire ce qu’il lui plaît, et chacun devrait être respecté pour qui il est. Ceci s’explique par leur rapport au corps, qu’ils considèrent comme un simple vaisseau à leur âme, un vaisseau qu’ils peuvent changer à leur guise. Pour eux, il est stupide de s’imposer des limites créées par une société trop étroite d’esprit.

Il existe peu de règles au sein de la société Wendan. Ces derniers se fient beaucoup à leurs instincts et leur intuition pour prendre des décisions. Ils ont tendance à prendre les choses très à coeur, et à parfois se montrer impulsifs dans leurs décisions et leurs actes. Chaque choix doit cependant toujours être pensé avec l’intérêt du groupe en tête. En effet, les verts ne sont pas simplement un clan, ils se considèrent comme une meute, avec à leur tête un couple dominant pour les guider. C’est grâce à cet esprit là qu’il existe une réelle cohésion entre ces sorciers. Même si les affinités sont plus fortes entre certaines familles, et s’il existe aussi de l’animosité entre certains membres du clan, chacun doit pouvoir mettre de côté ses querelles pour le bien du groupe. Chez les Wendan, tout le monde est protégé, même les plus faibles tels que les humains. Cependant, ce modèle sociétal favorise naturellement les plus forts, qui occupent les positions importantes du clan, tandis que les plus faibles sont relayés au second plan. Cette proximité entre les différents membres du clan est un vrai plus, mais peut également parfois être compliqué à gérer. En effet, les sorciers sont parfois étouffants les uns avec les autres, chacun estime pouvoir donner son avis concernant les décisions de son voisin. Il existe une relation de codépendance entre les différents membres du groupe. De plus, toute personne qui va à l’encontre du clan et des idées qu’il prône est très mal vu, les Wendan sont sans pitié, même avec les leurs. La trahison est vécue comme le pire des crimes, et n’est pas pardonnable aux yeux des Wendan. Un sorcier qui quitte la meute ne pourra jamais y revenir.

Depuis plusieurs siècles les couples alpha se succèdent à la tête du clan. Ils ne sont pas choisis par le reste du groupe, mais s’imposent par la force dans un duel magique qui les oppose à l’ancien couple dominant. Chaque couple est libre de venir défier la position du couple alpha actuel, sauf ceux qui ont déjà été vaincus auparavant. Le couple alpha occupe la position la plus haute au sein du clan. Le respect qu’ils possèdent, ils le gagnent en faisant leurs preuves, car les Wendan ne suivent pas aveuglément leurs leaders. Un couple alpha qui ne parvient pas à gagner la confiance des siens sera rapidement détrôné par un autre qui profitera de cette position de faiblesse.

Actuellement, c’est un nouveau couple alpha qui a pris la tête du clan depuis quelques mois. L’ancien couple vaincu a tenu cette position pendant plus d’une quinzaine d’années, une chose très rare chez les Wendan, où de nouvelles prises de pouvoir ont généralement lieu tous les 4-5 ans. Le changement de couple dominant n’a pas été très bien vécu par certains fidèles de l’ancien couple persuadés que les nouveaux ne seraient pas à la hauteur. Une situation dont l’ancien couple dominant se régale, eux qui n’ont jamais accepté leur destitution. De plus, l’arrivée de sorciers de 2020 a créé beaucoup de vagues au sein du clan. S’ils se sont tout d’abord montrés méfiants concernant le message apporté par les Tima, ils ont désormais accepté de prendre en compte leur avertissement. Cependant, certains pensent que le nouveau couple alpha n’est pas à la hauteur pour faire face à la menace que représentent les sorciers rebelles, et que c’est peut-être pour cette raison qu’ils n’ont pas réussi à protéger leur pierre. Ils estiment que les mêmes erreurs ne doivent pas être refaites.


traditions

Naissance et enfantsLa naissance est perçue chez les Wendan comme un événement très important, mais durant lequel les jeunes parents sont au plus vulnérables. Si l’instant est uniquement partagé par le couple, plusieurs sorciers du clan sont généralement présents dans les alentours pour assurer la protection des parents et de leur nouveau né. De la même manière, il n’est pas rare que la nouvelle famille accueille chez elle d’autres sorciers du clan durant les premières semaines suivants la venue au monde de l’enfant, afin d’obtenir de l’aide mais également une protection.

Le couple alpha visite le nouveau né dans les jours qui suivent la naissance. C’est eux qui présentent ensuite l’enfant à la pierre pour symboliser ce lien de protecteurs et de guides qui les lient à tous les sorciers du clan. La pierre est posée contre le cœur du nourrisson, pour permettre à son âme de s’épanouir.

Pendant les premières années de leur vie, les enfants sont protégés par tous les sorciers du clan. Les parents peuvent demander de l’aide, des conseils, aux autres sorciers sans que cela ne soit mal vu, au contraire. On encourage les enfants à expérimenter, à s’épanouir, tout en les surveillant de près pour s’assurer qu’ils ne soient pas en danger.

Rituel
Comme pour tous les sorciers, c’est le jour de leurs 12 ans que les enfants Wendan subissent le rituel. Il symbolise la fin de l’enfance et le début de la vie sorcière. Tous les membres du clan sont conviés à la célébration, et les absents sont plus que rares dans le clan vert. En effet, ce moment est chargé d’émotions, pas seulement pour les parents et la famille proche, mais pour tout le groupe qui a vu grandir l’enfant depuis sa naissance et qui l’accueille désormais en tant que sorcier à part entière au sein de la meute. L’absence d’un membre au rituel entraînera forcément des conflits et le sorcier en question sera obligé de justifier son absence auprès du couple alpha.

Les sorciers s’habillent pour l’occasion comme s’il s’agissait d’une fête très importante. Tout le monde s’habille en différentes nuances de vert, et les vêtements sont souvent des pièces originales et audacieuses, qui cassent les codes de la mode et les notions de genre. Les femmes portent des costumes, les hommes se maquillent, et tout ça ne choque personne. C’est une marque de respect de s’apprêter ainsi, une marque d’importance que les sorciers accordent à l’enfant qui va être amené à rejoindre leurs rangs. L’enfant arbore quant à lui une tenue traditionnelle assez simple, de l’exacte couleur de la pierre, un vert sombre intense.

Le rituel est réalisé par le couple alpha. Le clan se tient en retrait pendant que l’enfant fait face au couple et à la pierre. Il doit répéter les mêmes phrases que les alphas, puis entailler ses deux mains pour faire couler son sang avant que la pierre ne soit déposée entre ses paumes. L’enfant doit alors poser la pierre contre son coeur, et prononcer d’autres mots qui le lieront définitivement à la pierre. Certains enfants ressentent parfois des fourmillements dans leur corps, ou l’impression qu’on leur enfonce des aiguilles dans la peau. La pierre est ensuite plongée dans de l’eau glacée, pour être purifiée. Après le rituel, les sorciers du clan partagent un repas semblable à une réception de famille.

C’est dans la semaine qui suit le rituel que l’enfant est censé développer son don. Même malades, certains enfants voient déjà la magie s’éveiller autour d’eux, lorsque leur corps ou les objets se métamorphosent autour d’eux. 

Apprentissage du pouvoir
L’apprentissage du pouvoir débute généralement quelques jours après la première manifestation du don. Une fois que le pouvoir de l’enfant a été identifié, les membres de la famille ou les proches ayant le même don se proposent pour débuter l’enseignement de l’enfant. L’apprentissage peut être réalisé par plusieurs personnes, tant que ces dernières sont approuvées par les parents, s’il ne s’agit pas d’eux-même, mais également par le couple alpha. S’il arrive qu’une seule personne s’occupe de l’apprentissage dans sa totalité, c’est une chose qui reste assez rare dans le clan vert. Ils estiment que chaque sorcier a quelque chose à apporter à l’enfant, qu’il s’agisse de conseils ou de techniques particulières.

Il n’y a pas de règles précises pour l’apprentissage d’un don. Chaque jeune sorcier est différent, donc les Wendan considèrent que l’enseignement doit être adapté et personnalisé en fonction de chaque enfant. Certains auront besoin de beaucoup plus de guidance que d’autres, alors que certains auront besoin d’être stimulés, certains vont se montrer plus intuitifs tandis que d’autres seront plus théoriques. Le sorcier progresse à son rythme, en s’imprégnant de la magie de ses différents professeurs. Le plus important reste que l’enfant parvienne à se trouver lui-même, et à trouver sa propre identité magique.

Il n’y a pas réellement de moment où l’apprentissage s’arrête. En grandissant, l’enfant va gagner en confiance et en indépendance, et les leçons se feront plus rares. Mais n’importe quel sorcier peut venir demander des conseils ou de l’aide à ses semblables tout au long de sa vie.

Entrée dans la vie adulte
Les enfants Wendan sont considérés comme des adultes à partir de 18 ans, l’âge de la majorité en Angleterre. L’anniversaire est généralement célébré comme dans une famille humaine, il n’y a pas d’événement particulier organisé par le clan. En réalité, les sorciers du clan considèrent que les enfants se construisent en tant qu’adulte dès leur rituel, à leur propre rythme.

Si les enfants sont parfois surprotégés au sein du clan, les adultes jouissent quant à eux d’une grande liberté. Les adolescents grandissent avec cet état d’esprit, et commencent généralement à expérimenter avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans. C’est cependant après cet anniversaire symbolique que la plupart des Wendan permettent à leur âme de s’exprimer comme ils le souhaitent. Liberté d’esprit, liberté sexuelle, …, il existe une règle implicite au sein du groupe de ne pas juger les autres membres pour qui ils sont, ou ce qu’ils font de leur corps.

Cependant, si certains clans tolèrent que les jeunes adultes et les adultes s’éloignent du clan pour découvrir le monde, mener leur vie, c’est une chose qui est très mal vue chez les Wendan. La meute se doit d’être soudée, et chaque sorcier doit toujours être présent pour le clan. Ainsi, un sorcier qui choisit de partir, d’aller vivre ailleurs, sera vu comme égoïste, et sera rejeté par le clan. Il ne pourra pas revenir en arrière car il aura manqué à son devoir envers la meute.

Mariage
Le mariage n’est pas une obligation dans le clan Wendan. Si autrefois les sorciers se mariaient surtout pour faire bonne figure dans la société et ne pas attirer davantage l’attention sur eux, désormais certains couples choisissent de ne pas s’unir officiellement. La société évolue doucement à ce sujet, mais les Wendan ont toujours eu une longueur d’avance sur les humains. Pour eux, l’amour n’a pas besoin d’être validé par un mariage pour être vrai. C’est avant tout instinctif, et si certains couples sont faits pour être ensemble pour toujours, ils croient aussi que d’autres histoires ne sont faites que pour durer un temps avant que la passion ne disparaisse.

Pour autant, le mariage est tout de même une coutume répandue dans le clan. Si certains couples se marient civilement, généralement pour des questions d’ordre pratique, c’est le mariage officié par le couple alpha qui a le plus de valeur à leurs yeux. Tous les couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels sont autorisés à se marier. Les mariages entre sorciers de différents clans sont également acceptés. De même, les unions entre sorcier et humain sont tolérées, uniquement après que l’humain ait fait l’objet d’une analyse poussée et que le clan se soit assuré qu’il ne présente aucune menace pour leur secret. Alors seulement le mariage sera autorisé, mais l’humain restera tenu à l’écart de la plupart des réunions et des secrets du clan.

Tout le clan est convié à la cérémonie, qui a généralement lieu dans la maison des parents d’un des deux époux, ou si la place n’est pas suffisante pour accueillir tout le monde, dans la demeure de l’un des proches de la famille. Elle a lieu en début de soirée, pour se poursuivre ensuite sur des festivités qui terminent généralement tard dans la nuit, ou tôt le matin. Les deux mariés sont vêtus selon leurs souhaits, généralement dans des robes ou des costumes colorés. La seule obligation est de porter un accessoire emprunté à l’autre, et de couleur verte pour symboliser la pierre Wendan. Les époux arrivent en même temps lors de la cérémonie, une fois que tous les invités sont installés, et se rejoignent devant le couple alpha. C’est ce dernier qui officie la cérémonie. Les mariés se font face durant tous les sacrements, comme s’il n’existait qu’eux à cet instant dans la pièce. Leurs mains sont liées par un ruban qui a été noué autour de la pierre durant la nuit précédant l’union. La cérémonie prend fin lorsque le couple alpha défait le lien et que le jeune couple s’embrasse. Ils deviennent alors un couple marié aux yeux du clan.

Les préceptes d’un mariage Wendan sont semblables à ceux d’une union humaine. Ils se jurent d’être toujours présents l’un pour l’autre, de se soutenir, de se protéger, de se respecter, et de s’aimer inconditionnellement pour le restant de leur vie. La fidélité ne fait pas forcément partie des préceptes classiques, puisque certains couples trouvent leur compte dans une union plus libre. Le lien du mariage ne peut être défait, et même si la séparation d’un couple marié est autorisé au sein du groupe, les sorciers estiment qu’il existera toujours un lien fort entre les deux anciens époux. C’est pour cette raison que les Wendan encouragent les couples à se marier uniquement s’ils sont certains d’avoir trouvé la personne avec qui ils souhaitent passer le restant de leur vie.

Vie de famille
Chaque famille Wendan est libre de mener la vie qu’elle souhaite. Il n’existe pas de pression sociale sur les jeunes adultes pour qu’ils se mettent en couple ou se marient, ni pour qu’ils fassent des enfants. Chacun peut avancer à son rythme et surtout vivre comme il l’entend.

Les membres d’une même famille sont généralement assez proches. Les cousins et cousines grandissent ensemble, les oncles et tantes sont un véritable appui et soutien. Les enfants grandissent dans une atmosphère qui se veut bienveillante et tolérante, bien qu’un peu étouffante. Ils sont sociabilisés très tôt afin de les ouvrir au monde qui les entoure.

Certaines familles Wendan ont des vies totalement lambdas, bien intégrées dans la société humaine, tandis que d’autres sont plus marginales et se laissent porter par leurs humeurs.

Mort
Les Wendan ne considèrent la mort que comme une étape, une page qui se tourne dans le grand livre de la vie. Si le corps meurt, il n’en est rien pour l’âme, qui est immortelle. Alors même si la perte de l’un d’entre eux les affectent tous, cette séparation n’est pas définitive à leurs yeux. Le plus important est donc de rendre hommage à l’âme, et de dire adieu à l’enveloppe charnelle. Ainsi, le corps du défunt est paré de beaux atours, pour montrer son respect au corps qui a été le vaisseau de l’âme du sorcier. La pierre est posée une dernière fois contre sa poitrine, pour inviter l’âme à se libérer de cette enveloppe charnelle et à revenir vers son vaisseau original, Uranus. La cérémonie réunit tous les membres du clan et qui permet à chacun de venir faire ses adieux au corps. Le défunt est ensuite enterré, et s’en suit une veillée pour tous les sorciers Wendan, qui a pour but d’honorer l’âme du sorcier défunt. Chacun est libre de raconter un souvenir, une anecdote, afin de retracer la vie du sorcier.

Les Wendan pensent qu’une partie de l’âme rejoint Uranus, comme à son commencement, mais qu’une autre partie reste ici, auprès des membres du clan, pour guider et protéger ses membres.

Autres

  • Les Wendan sont très inclusifs. Un membre qui naît au sein du clan y aura toujours sa place, tant qu’il ne trahit pas la meute. Un non-sorcier ne sera pas mis à l’écart, il pourra assister à toutes les célébrations du clan, ainsi qu’aux réunions. Les Wendan se protègent tous les uns les autres, et ne supportent pas que l’on s’en prenne à un membre de leur groupe.
  • Certains Wendan ont déjà été en désaccords avec le reste du clan à cause de cette proximité qu’ils partagent qui peut s’avérer étouffante pour certains. En effet, si les Wendan se veulent libres, ils ne le sont pas complètement puisque la meute sera toujours présente. Certains sorciers aimeraient se détacher du groupe, trouver leur individualité au sein du clan, mais c’est une chose qui s’avère compliquée puisqu’elle est mal vue par le reste des Wendan pour qui le clan représente une véritable famille.



croyances

Il est dit que la pierre viendrait d’Uranus, qu’elle serait une météorite qui s’est écrasée sur la Terre il y a des siècles. Cependant, les Wendan n’ont pas toujours associé la pierre à Uranus, en partie car la planète a été découverte bien après qu’Eadgyth soit devenue la première sorcière du clan.

Le clan a toujours pensé que la pierre venait du ciel, qu’elle n’appartenait pas à leur planète car les pouvoirs qu’elle possède et distille à son gré ne peuvent être que d’ordre céleste. Aucune pierre semblable n’a jamais été trouvé sur Terre. Ainsi, c’est forcément le ciel qui leur a fait don de cette magie en leur envoyant la pierre.

Les Wendan ont ainsi toujours pensé que les âmes des sorciers qui les quittaient retournaient vers le ciel, de là où elles étaient venues. Que toutes ces étoiles qui scintillent dans le ciel étaient là pour accueillir les leurs.

C’est en 1781 que la planète fut découverte, mais c’est seulement quelques années plus tard qu’elle fut baptisée Uranus par la communauté scientifique. C’était une période trouble pour le clan, qui avait perdu son couple alpha l’année de la découverte, tué dans une embuscade lors d’un voyage diplomatique en France. S’en est suivi presque 8 années où les couples alphas se sont succédés sans jamais rester en place plus d’une année. Tout ça a rendu le clan très fragile et instable. C’est en 1789, année où Uranus a été nommée, qu’un couple alpha s’est finalement imposé et a réussi à maintenir sa position pendant presque 20 ans. Ainsi, la croyance est apparue que c’est grâce à Uranus - le Ciel - que le couple a réussi à tenir sa place et à restaurer le clan à sa grandeur d’origine. Depuis lors, les sorciers sont persuadés que c’est bel et bien du Ciel, d’Uranus, que vient la pierre, et que c’est là-bas que les âmes retournent à la mort du corps.<.w> Uranus est devenu le royaume des âmes, et l’origine de leur magie.


les relations avec les autres groupes

De prime abord, les Wendan évitent de trop se mêler aux discordes qui ne les concernent pas. Ayant pour soucis le bien-être de leur clan avant tout, ils se mêlent aux conflits uniquement lorsqu’ils se sentent concernés ou menacés par ces derniers. Cependant, leurs caractères plutôt sanguins les poussent souvent à s’imposer lorsque les sujets qui leur tiennent à cœur sont abordés. Il leur arrive également de partager leur avis, car ils estiment que leur façon de voir les choses est la bonne, et qu’elle pourrait profiter aux autres clans.

Les sorciers du clan ont bien souvent des avis assez tranchés sur leurs congénères d’autres clans. S’ils sont connus pour être tolérants, ils ont tout de même du mal à entretenir de bonnes relations avec les clans qui ont des convictions et un état d’esprit drastiquement opposés aux leurs.

C’horf : leurs opposés en tout point, si bien qu’il leur est impossible de les apprécier. Leur mode de vie est bien trop différent pour qu’ils parviennent à les comprendre. Aux yeux des Wendan, les C’horf sont trop stricts et trop fermés d’esprit. Ils sont le reflet de cette société trop étriquée, qui souhaite mettre des étiquettes et des limites sur tout, qui juge sans aucune retenue. Ils estiment qu’ils devraient s’ouvrir davantage aux autres, et apprendre à se montrer plus tolérants. Ceci explique le fait que les sorciers de ces deux clans ont peu de rapports entre eux. Ils sont assez civiles pour s’éviter généralement, afin d’échapper aux conflits et ne pas provoquer des désaccords qui pourraient mal se terminer, ils le savent. Chaque clan essaye de se montrer cordial, mais il arrive parfois que leurs fonctionnements radicalement opposés créent des tensions, et que le ton monte entre les sorciers des deux clans.

Elementare : ils sont le clan avec qui les Wendan s’entendent le mieux. Si les Elementare ne sont pas aussi ouverts et tolérants qu’eux, il n’en reste pas moins ceux qui leur ressemblent le plus sur ce sujet, de même que sur l’unité que les Elementare affichent entre eux. Les Wendan les respectent et apprécient la neutralité dont ils font preuve. Ils entretiennent des relations plutôt bonnes, il est arrivé plusieurs fois que deux sorciers de leurs clans s’unissent et s’épanouissent dans un mariage heureux. Malgré tout, ils ont tendance, tout comme les autres clans, à ne pas les prendre au sérieux autant qu’ils devraient le faire. Ils voient encore les Elementare comme les petits derniers, les sorciers qui ont rejoint le grand bain avec un bon temps de retard sur les autres. S’ils ne le savent pas encore, c’est quelque chose qui commence à agacer sérieusement les Elementare, et qui pourrait venir compromettre les bonnes relations que les deux clans partagent.

Spered : leur comportement insupporte les Wendan, qui n’acceptent pas qu’un clan se sente aussi ouvertement supérieur au leur. Ils trouvent les Spered imbus d’eux même, trop superficiels, et pas assez tolérants. Même s’ils reconnaissent que de grands sorciers font parti de ce clan, ils trouvent que ces qualités sont largement éclipsées par le comportement exécrable de ses membres. Depuis peu, il existe des tensions supplémentaires entre les deux clans. Accusé par les Spered d’avoir tué l’un des leurs, la plupart des Wendan sont outrés et agacés par ces accusations qu’ils pensent fausses. Jamais l’un des leurs ne briserait l’accord qui a été passé entre les clans il y a déjà des siècles. En vérité, le meurtrier se cache bien dans leurs rangs, mais le secret est bien gardé par l’ancien couple alpha, puisqu’il s’agit de leur fille.

Tima : les relations avec eux sont relativement réduites. Les Wendan se mêlent peu aux Tima, ils n’apprécient pas vraiment leur comportement un peu hautain, mais ne les détestent pas pour autant non plus. Ils les respectent en tant que sorciers, mais leurs rapports s’arrêtent là.

Golden Order : les Wendan sont relativement tolérants avec le Golden Order, en partie car il est rare que le clan ait affaire à l’Ordre, pour la simple et bonne raison que les Wendan n’ont rien à se reprocher. Plutôt prudents avec l’utilisation de leur magie, il est bien sûr arrivé que certains sorciers verts perdent le contrôle et que des humains soient impliqués dans ces histoires, ce qui a nécessité l’intervention de l’Ordre, mais c’est relativement rare. Outre ça, les Wendan sont suffisamment unis pour que peu d’informations à leur sujet fuitent jusqu’aux oreilles du Golden Order. S’ils savent que l’Ordre est curieux à leur sujet, ils ne se sentent pas particulièrement en danger, ce qui ne les rend donc pas vraiment hostiles.

Humains : leurs rapports avec les humains sont, quant à eux, parfois compliqués. Si autrefois les Wendan cachaient davantage leur excentricité, ils le font de moins en moins désormais car la société a bien évolué depuis le temps où ils ont découvert leur pierre. Aujourd’hui, avec les mouvements hippies et punk, avec les militantismes féministes et homosexuels, de plus en plus d’humains commencent à partager leur façon de voir le monde. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des membres du clan Wendan se mêler aux manifestations en espérant faire avancer la société dans laquelle ils vivent. Malgré tout, certains humains leur jettent encore des regards noirs car ils ne rentrent pas dans les cases que la société aimerait leur imposer. Jugés trop en avance sur leur temps par les plus conservateurs, ils ont pris l’habitude d’essuyer les commentaires désagréables et les regards furibonds. Relativement tolérants avec les humains, ils acceptent que les sorciers du clan se lient d’amitié avec ces derniers tant que leur secret n’est pas révélé. Nombreux sorciers Wendan ont des groupes d’amis humains, puisqu’ils grandissent et travaillent ensuite à leurs côtés. Les mariages sont tolérés, à condition que l’humain soit jugé digne de confiance par la meute. Malgré tout, un humain ne pourra jamais être intégré entièrement dans le clan, puisque certaines choses ne lui seront jamais accessibles ou révélées.


le clan en 2020

Plusieurs décennies sont passées depuis la destruction des pierres, et le clan n’est plus celui qu’il était en 1975. Les Wendan ont perdu de leur cohésion sans la pierre pour les unifier et les rassembler. Il a rapidement semblé ridicule de continuer à s’organiser comme ils l’étaient à l’époque où ils étaient encore des sorciers à part entière. Ainsi, le dernier couple alpha a été destitué il y a plus de 35 ans. De là, les sorciers ont commencé à s’éloigner. Certains ont souhaité quitter Londres, qui leur rappelait trop de souvenirs douloureux, tandis que d’autres sont restés pour ne pas oublier leur histoire. Avec les nouvelles générations non sorcières, qui n’ont jamais connu leur ascendance magique, les liens se sont d’autant plus perdus. Plusieurs anciens qui ont perdu leur magie à l’époque sont encore en contact et entretiennent toujours des relations proches, car ils sont les seuls à pouvoir se comprendre. Globalement, certaines familles du clan ont gardé des contacts, se voient de temps en temps pour un repas, mais les descendants du clan ne connaissent pas leur histoire et ne comprennent donc pas pourquoi ils devraient maintenir des relations avec ces personnes.texte
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Re:   Les clans de sorciers -   Les clans de sorciers EmptySam 3 Oct - 18:42

elementare
le clan de la pierre bleue


Le clan Elementare est le plus jeune de tous les clans. Apparus il y a quelques siècles seulement il s'agit aussi du clan aux pouvoirs les plus visibles par les humains puisque leurs pouvoirs permettent de manipuler la matière. Ils doivent donc être particulièrement attentifs, et ce clan a tendance à être moins tolérant avec les écarts. Le Golden Order garde un oeil sur ce clan pour cette raison.


Histoire

C’est tardivement qu’a été découverte la pierre du clan Elementare. En pleine Guerre des Deux Roses, bien que la découverte de la pierre ne soit en rien liée aux maisons d’York et de Lancaster. En effet, la pierre bleue fut découverte au nord de Londres, alors qu’un fils de marchand attaqué par des brigands est forcé de prendre la fuite, laissant derrière lui cariole et chevaux. Il se perd dans la forêt, et y reste plusieurs jours. Aprés des jours de déambulation, le ventre creux et le corps fatigué, il manque de se tordre la cheville contre une pierre. Le jeune homme déterre alors la pierre, une étrange pierre bleue dont la couleur, si étrange, n’a rien de familier pour ce fils de marchand. Bien qu’il soit à pied et que la pierre soit lourde, il refuse de la laisser derrière lui. A l’instant où sa main s’est posée sur l’objet, il a compris. Il a su qu’il devait absolument la prendre avec lui. Finalement, après une autre journée de marche, l’homme arrive aux abords d’un village, à l’ouest de la capitale. Affamé, fatigué, il cherche alors l’hospitalité, en échange d’une récompense lorsqu’il parviendra à revenir auprès des siens. C’est le tenancier de l’auberge du village qui lui propose le gîte. Curieux de connaître son histoire, l’homme s’installe à la table de son invité, et entame la discussion avec lui. La nuit tombe sous un ciel nuageux et menaçant, et alors que le soleil décline, l’un de ses rayons vient heurter la pierre, dissimulée dans une sacoche de fortune volée aux abords d’une ferme, peu avant l’entrée du jeune perdu au sein du village. L’oeil avisé du tenancier - un sorcier du clan Spered - se pose sur la pierre. Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour comprendre, et réaliser ce que cela signifie. Il connait les pierres : rouge, rose, verte et jaune. Mais aucune bleue. Son oeil curieux ne parvient pas à se détacher de la pierre, si bien que cela attire l’attention du gamin. De fil en aiguille, c’est cet homme du clan Spered qui apprendra à Jacob Greene, le jeune marchand, quelle est cette pierre. Grâce aux conseils de l’homme, Jacob parviendra à se connecter à la pierre, et à découvrir son pouvoir.

Cette histoire lie profondément le clan Elementare au clan Spered, faisant de ce clan une sorte de mentor, encore aujourd’hui. L’ascendant des Spered sur les Elementare existe depuis la création même du clan, et le clan Spered est le seul à pouvoir conseiller les dirigeants du clan Elementare. Leurs liens, chaque clan les embrassent avec ferveur, car ensemble ils maîtrisent la matière et l’esprit, et sont plus forts.


la vie de clan

Sans doute parce qu’il est le dernier à s’être formé, le clan Elementare est le clan le plus moderne dans son fonctionnement. La vie de ce clan n’est pas si différente de la vie londonienne des années 1975. Ils s’intègrent parfaitement au sein de la société humaine, avec des membres caractérisés par un esprit démocrate, humble et plutôt tourné vers l’avenir.

Les dirigeants du clan sont élus démocratiquement par les membres du clan âgés de plus de 18 ans. Une fois cet âge atteint, n’importe quel sorcier Elementare peut se présenter à la tête du clan. Un mandat dure 10 ans, et ne peut pas être renouvelé. Le dirigeant est appelé le Directeur.

Les membres de ce clan sont connus pour leur neutralité. Ils ne prennent pas part dans les conflits entre les clans et pour cause, ce sont souvent leur clan amis qui est pointé du doigt : les Spered. Peut être pas esprit de conservation envers les autres clans, ils préfèrent ne pas ouvertement prendre parti pour les sorciers de la pierre rouge, même si au fond ils savent que leurs liens avec ce clan sont immuables.

Cependant, depuis l’élection du nouveau dirigeant du clan, quelques tensions naissent au sein de ce groupe habituellement très soudé. En effet, le clan Spered prendrait - pour certain - trop d’importance aux côtés de leur dirigeant, et ceux-ci n’apprécient pas d’avoir l’impression d’être sous la tutelle d’un autre clan. D’autant plus avec l’arrivée du futur de jeunes sorciers, et la révélation de la destruction de la magie. Selon ces dissidents, le message est clair : pour sauver la pierre, il faut changer de trajectoire et la trajectoire actuelle est celle emprunté par le dirigeant : écouter les conseils des Spered.

Enfin, certains sorciers estiment qu’ils méritent naturellement une meilleure place au sein du clan, grâce à leur pouvoir. Selon eux, ils ont une puissance qui ne peut être négligée, et ils sont un vrai atout pour le clan. Nombre d’entre eux pensent qu’ils sont des sortes « d’élus ». Il s’agit des sorciers Volts, Prismes, Dragons et Telluristes.


traditions

Naissance et enfants
Chez les Elementare, la naissance des enfants n’a rien de plus spécial que la naissance d’un enfant humain. Si chaque nouvelle vie est célébrée, elle ne fait ni l’objet de rituels, ni de sacralisations de la part du clan. Au contraire, lorsqu’ils sont un peu plus vieux, les enfants obtiennent plus vite plus de liberté que dans la société humaine. Les sorciers de ce clan estiment que chaque sorcier Elementare doit apprendre par les erreurs et les épreuves que la vie mettra sur son passage. Aussi, si les parents et la famille sont un soutien que les enfants pourront toujours obtenir, ils ne sont rien de plus.

Rituel
Contrairement aux autres clans, c’est au rituel que le jeune sorcier Elementare verra et touchera la pierre pour la première fois. Comme ailleurs, le rituel se fait au jour des 12 ans de l’enfant. Tout le clan est convié, bien que l'événement ne soit pas obligatoire. Cependant, au sein du clan, une croyance veut que plus de membres avec un même pouvoir sont présents, plus il y a de chances que l’enfant développe ce pouvoir. Ainsi, il n’est pas rare de constater que des sorciers ayant certains pouvoirs soient systématiquement (ou presque) présents. C’est le cas notamment des sorciers Volts, Nymphes et Prismes qui sont pour les premiers persuadés d’avoir un pouvoir plus puissant et puis les autres tout simplement moins nombreux.

Le rituel se déroule au couché du soleil. Les membres du clan, tous habillés en bleu, se rassemblent autour de leur dirigeant. L’enfant est seul, au moment du rituel, personne ne l’entoure directement. Les parents, si ils sont presque toujours présents, sont tenus aux mêmes règles que le reste du clan et ne sont donc pas obligés d’assister au rituel.

Le jeune sorcier se rapproche donc seul du dirigeant, ainsi que d’un des Protecteurs de la Pierre qui aura été désigné pour être présent lors du rituel (à chaque rituel la personne change, pour justement ne pas obliger la même personne à revenir à chaque fois).

Parce qu’il faut toujours du sang pour provoquer le rituel, le sorcier doit tendre les mains, et laisser le dirigeant du clan entailler ses paumes. Le sang doit suffisamment couler pour couvrir la paume, avant que le Protecteur de la Pierre ne dépose cette dernière au sein des paumes du sorcier. Pendant le processus, un sorcier de chaque pouvoir présent doit alors « activer » son pouvoir. Feu, air, terre, eau, électricité, plantes, lumière, glace…, une démonstration faite à la pierre, pour qu’elle choisisse à quel pouvoir le sorcier doit être offert. La pierre, contre le sang d’un sorcier, est extrêmement douloureuse. La douleur remonte les veines de l’enfant, comme le poison qui s’infiltre dans son être. La sensation étrange d’un membre qui pousse surviendra aussi, et puis, plus rien. Si le sorcier est humain, la douleur sera pire encore, mais il n’y aura pas de sensation supplémentaire. Souvent, les enfants humains ne supportent pas la douleur et s’évanouissent, voire succombent et perdent la vie. Les sorciers, eux, finissent par amplifier - inconsciemment - le pouvoir activé auquel ils sont liés. Par exemple, si une flamme brûle dans la main d’un Dragon, et que le jeune sorcier est un Dragon, la flamme deviendra plus grosse. (La lumière peut s’éteindre d’un coup, la pierre être gelée, la terre ou les murs trembler, etc)


Apprentissage du pouvoir
Les Elementare laissent généralement passer une période de deux semaines entre le rituel et le début de l’apprentissage. Dans ce clan, l’apprentissage du pouvoir n’est pas réellement codifié, bien que l’on cherche à former des sorciers puissants, afin de protéger la pierre.

Si l’apprentissage ne débute pas immédiatement, c’est parce que les Elementare n’impose pas la charge d'éduquer un jeune sorcier à un autre sorcier, celui-ci doit se porter volontaire. Souvent, c’est un membre de la famille qui se propose, mais dans le cas où plusieurs sorciers se proposent, un test est passé devant le dirigeant, par les Protecteurs de la Pierre, et c’est le plus adroit des sorciers qui prendra la charge de la formation du jeune. Ainsi, certains pouvoirs font l’objet d’une formation plus efficace que d’autres, car les sorciers qui le maîtrisent veulent prouver qu’ils sont les plus puissants.

Les enfants n’ont pas un seul formateur, souvent, ils vont piocher des conseils ailleurs, et au fil des années, de nombreux sorciers plus âgés aident les plus jeunes à maîtriser leur pouvoir.

Chez les Elementare, enfin, les sorciers n’apprennent pas seulement l’art de maîtriser, mais aussi un sport de combat, bien que ce ne soit pas obligatoire. Le sport de combat est appris aux côtés des humains jusqu’à 16 ans, puis des techniques de combats plus vicieuses et plus létales sont apprises au sein du clan.

Entrée dans la vie adulte
C’est à 18 ans que l’enfant devient un adulte, dans le Londres de 1975. Si certains préceptes du clan sont basés sur cette idée (pas de mariage avant cet âge, éligible à cet âge), d’autres ne le sont pas. Ainsi, un Elementare est considéré comme un adulte quelques années seulement après son rituel. A 14 ans, il devient responsable de ses actes et pourra être condamné par le clan au bannissement si ses actions ne respectent pas les règles de la magie et du clan.

Cette arrivée précipitée dans un monde plus dur est souvent vécue comme normale par les jeunes Elementare, qui comprennent la logique de leurs ainés derrière ces lois. En effet, selon eux, à cet âge les enfants deviennent assez matures pour procréer. Certains, à l’époque de la fondation du clan, étaient déjà mariés, d’autres pouvaient devenir rois ou hériter du domaine de leurs parents. Le décret n’a jamais évolué, les Elementare considèrent toujours leurs enfants comme capables, et donc responsables.

Aux 18 ans de l’adulte, celui-ci aura le droit d’enfin quitter le domicile familial, de se marier, et de voter pour le clan. Ce passage est différent de celui qui mène vers l’âge adulte, et est souvent une célébration en soit, bien que celle des 14 ans soit plus importante pour les jeunes Elementare.


Mariage
Le mariage est relativement libre chez les Elementare. Ceux-ci peuvent épouser d’autres sorciers, ou préférer les humains. Cependant, si un Elementare épouse un humain, celui-ci ne pourra pas participer aux différentes célébrations du clan (le rituel de l’enfant, par exemple), car il ne peut être exposé à la pierre. En effet, les Elementare refusent de voir d’autres humains être « transformés » par la pierre, car celle-ci est bien trop précieuse pour être partagée. Les humains qui ne sont pas membres du clan doivent donc être tenus à l’écart.

A cause de cette règle, les mariages avec un humain ne sont pas célébrés du tout par le clan, et sont simplement des cérémonies humaines. Les mariages avec des sorciers d’autres clans sont célébrés, mais la pierre ne peut jamais toucher un autre sorcier qu’un Elementare.

La cérémonie est simple, et se passe souvent en huis-clos avec la famille très proche, un Protecteur de la Pierre et le dirigeant du clan et/ou son second. Les deux époux se placent l’un en face de l’autre, et posent leur paume droite sur le coeur de l’autre et prononcent leurs voeux et leurs promesses qu’ils se font (aucun texte type n’est obligatoire, chacun rédige avec son coeur et ses envies). Ensuite, le Protecteur de la pierre tend cette dernière aux époux, qui doivent la placer entre leurs deux paumes. Si l’un des sorcier n’est pas Elementare, alors l’époux du clan devra refermer seul la main autour de la pierre, et laisser sa moitié poser sa main sur la sienne. Ensuite, le Protecteur noue trois fois un ruban autour des deux mains, en bénissant l’union, la vie et la descendance. Cette dernière bénédiction a pur but de s’assurer d’avoir un enfant sorcier, et plus précisément un sorcier Elementare dans le cas d’union mixte.


Vie de famille
Les relations familiales au sein du clan sont très différentes de certains clans. L’indépendance marquée dès l’enfance force une distance qui n’a rien d’étrange pour un Elementare. Il arrive souvent que les enfants ne connaissent que peu de choses sur leurs parents, et inversement. La famille n’est que peu de chose, surtout dans un univers où l’on évolue avec un clan plus qu’avec ceux qui ont le même sang.

Le clan est une grande famille, éclatée, mais unie. Il n’est pas nécessaire de nouer des liens forts les uns avec les autres pour pouvoir compter sur le soutient de chaque membre. Ce paradoxe est la marque de fabrique des Elementare, une mentalité forgée par un jeune fils de marchand londonien en pleine Guerre des Roses, où la survie dépendait de maisons, de vassaux et de loyauté plus que de liens du sang.


Mort
La mort d’un sorcier du clan est comparable à une plaie subie par l’ensemble du clan. Si la douleur n’est pas physique, les sorciers associés à la pierre bleue ont le sentiment de ressentir la magie elle-même trembler et souffrir dans la perte de l’un de ses membres. Plus encore, ce sont les sorciers ayant le même pouvoir qui ressentent la mort de l’un des leurs. Si tout cela n’est que croyance, celle-ci est si forte qu’ils se sont persuadés que la mort d’un sorcier avait véritablement un effet sur leur magie, et les plus croyants d’entre eux sont incapables de pratiquer des manipulations complexes avant plusieurs jours.

En réalité, la mort d’un sorcier n’a aucun effet sur la magie, celle-ci fonctionnant plutôt comme un tout indissociable, capable de s’étirer pour toucher les sorciers qu’elle reconnait comme les siens, mais incassable.

Les défunts sont traités avec respect, et passent tous par le service funéraire de sorciers du clan - c’est d’une importance capitale, ainsi de nombreux bleus ouvrent ce genre de service, pour perpétuer la tradition. La pierre est glissées du coeur au bras droits, jusqu’à l’extrémité du majeur, puis du coeur au bras gauche jusqu’à l’extrémité du majeur. Ensuite elle est posée une minute sur chaque paupière, et sur les lèvres closes. Le but de la manoeuvre est de renforcer le pouvoir affaibli des autres sorciers, en aidant la magie à revenir au sein de la pierre, et à quitter l’enveloppe charnelle décédée.

Lorsque c’est fait, les sorciers choisissent l’enterrement ou la crémation. Les dragons sont presque toujours incinéré, c’est aussi souvent le cas des volt et des prismes, tandis que les telluristes préfèrent largement être enterrés.

Le deuil est intime, bien que tout le monde le ressente. Il est mal vu de pleurer ou de se lamenter.


Autre

  • Tout comme pour les Spered, les Elementare ne peuvent pas faire usage de leur magie contre les autres membres du clan. Cependant, cette règle est souvent bafouée et seuls les cas grave (attaque dangereuse) sont jugés.
  • Les élections pour le dirigeant du clan sont très importantes et ne sont pas à prendre à la légère. Jamais un dirigeant n’a quitté son poste en cours de mandat, en revanche il est déjà arrivé plusieurs fois que le dirigeant se fasse assassiner, par les membres même du clan.
  • Le clan est au bord du schisme entre d’un côté ceux qui suivent le dirigeant, accrochés aux lèvres des Spered pour obtenir leur aide dans la lutte contre le groupe rebelle et, de l’autre, ceux qui veulent une autre organisation et qui croient que certains pouvoirs sont plus puissants que d’autres, et qu’ils devraient donc être à la tête du clan.
  • Les vieilles familles de sorciers jouissent d’un statut particulier, mais pas forcément plus important. Le clan est fondamentalement démocratique (c’est le seul qui fonctionne par élections et par mandat !), aussi ils voient d’un mauvais oeil la tendance aristocratique de certaines familles, dont les Claymore.
  • L’homosexualité n’est pas une question au sein du clan. Elle n’est ni interdite ni encouragée. La plupart des gens ont les mêmes opinions (souvent dangereuses et fausses) que les anglais de l’époque.
  • Beaucoup l’ignorent, mais les Elementare sont proches du Golden Order, qui les aide pour camoufler les bavures de leurs membres, alors extrêmement visibles aux yeux des humains à cause de la nature même de leurs pouvoirs. Le dirigeant du clan est en relation étroite avec la dirigeante du Golden Order.



croyances

Dernier clan à s’être formé, les Elementare se sont également calqués sur les croyances des clans déjà existants pour forger leurs propres croyances. Ainsi, ils pensent que leur pierre provient également d’une planète et qu’il s’agit de Neptune, la planète la plus éloignée et dont ils ont appris plus tard qu’elle était bleue (ce qui a renforcé leur croyance). Selon eux, la pierre serait tombée sur terre probablement par hasard, et le pouvoir qu’elle confère n’aurait en réalité jamais dû être entre les mains des habitants de la planète, dont le patrimoine génétique aurait été influencé par la présence de ce morceau de Neptune sur Terre. Ainsi, ils considèrent que plus jamais ils n’auront la chance d’obtenir une tel pouvoir, et qu’ils doivent protéger la pierre à tout prix. Du fait de cette croyance, ils sont l’un des clans à avoir le plus souffert de la perte de la pierre.

Bien que leurs croyances restent basées sur des éléments plutôt rationnels et scientifiques, les sorciers croient aussi en une sorte de pouvoir qui va au-delà de la pierre, tout en étant lié à elle. Ils voient la pierre comme une sorte de coeur dont l’aura magique palpite et touche le monde autour d’elle. Les êtres les plus proches sont les plus touchés, et plus l’on s’en éloigne moins on est touchés.

Pour s’assurer de ne jamais perdre ce pouvoir, ils ont mis en place une faction de sorciers triés sur le volet. Les Protecteurs de la Pierre sont ce qui se rapproche le plus de prêtres, bien qu’il y ait une dimension militaire ajoutée à cette fonction. Il ne s’agit pas d’un métier - les sorciers doivent avoir des métiers dans le monde humain, car le clan ne rémunère pas - mais bien d’une fonction honorifique, pour laquelle de nombreux sorciers s’entrainent sans relâche depuis leur enfance. La plupart des Protecteurs de la Pierre sont des sorciers des pouvoirs élémentaires : Dragons, Sirènes, Zéphyrs et Telluristes, ce qui renforce l’impression de privilèges au sein du clan. En réalité, il s’agit d’un pur hasard. Ces sorciers sont choisi par les Protecteurs plus âgés, qui approchent directement les nouvelles recrues.

Enfin, leur clan est le moins bien réparti dans le monde parce qu’ils rechignent à casser des morceaux de la pierre originelle. Ils ne comptent qu’une dizaine d’autres clans : France, USA, Corée du Sud, Japon, Australie, Egypte, Sénégal, Pakistan, Argentine et Islande (il n’y a donc pas de sorciers bleus dans d’autres pays, tous les clans sont dans les capitales).


les relations avec les autres groupes

Spered : les Spered sont les plus grands alliés des Elementare. Ce sont eux qui les ont aidé à découvrir le secret de leur pierre, et grâce à eux, ils sont ce qu’ils sont aujourd’hui. Cependant, de nombreux sorciers Elementare ne supportent plus l’ascendance qu’ils ont sur eux, et aimeraient voir cette alliance voler en éclats. Les tensions commencent à naître entre différentes factions, mais pour l’instant elles sont internes et les Spered, trop arrogants, n’en n’ont aucune idée. Ils ne se doutent pas que des sorciers aussi puissants que des Dragons ou des Volts sont à deux doigts de leur tomber dessus.

Tima : Probablement le clan qu’ils détestent le plus. Le suffisance discrète inspire la méfiance chez les sorciers Elementare, qui s’approchent le moins possible des sorciers de clan. A cause de leurs capacités, ils imaginent qu’ils ont toujours un pion d’avance sur tout le monde et le retour de ce clan de 2020 n’a fait que le leur prouver. Les alliances matrimoniales entre ces deux clans sont très rares, voire inexistantes et pour cause : elles sont totalement interdites. De leur côté, les Tima se méfient tout autant des Elementare, qu’ils voient comme des sbires des Spered.

Wendan : le clan des Wendan considère les sorciers de la pierre bleue comme des petits nouveaux, toujours en quête de tout le potentiel que peut leur procurer leur pierre. Cette condescendance commence à agacer de nombreux sorciers Elementare qui, si ils s’entendent pourtant relativement bien avec le clan Wendan, ne vont pas supporter ce traitement longtemps. Pourtant, de nombreux Wendan et Elementare se sont mariés et ont vécu d’heureuses unions. Leur vision des choses et de la société colle plus à celle des Wendan, bient qu’ils les pensent trop extrême et trop libéré pour leur propre bien.

C'horf : les relations entre ces clans sont courtoises, chacun reste dans son coin et se respecte. Un miracle, quand on sait les relations entre les Elementare et les Spered. Pourtant c’est bien de là qu’ils tiennent leur réputation de clan “neutre”, car ils préfèrent ne pas s’interposer dans ce conflit particulièrement piquant et surtout, vieux comme le monde.

Golden order : L’ordre est un allié indispensable aux Elementare, et totalement confidentiel. Aucun sorcier qui n’appartient pas au clan sait que les Elementare entretiennent avec l’ordre des relations profondes. Souvent, les sorciers du clan qui abusent de leurs pouvoirs ne sont pas bannis, mais confiés aux bons soins de l’ordre qui s’en débarrasse à sa manière.

Humains : les Elementare n’ont rien contre les humains, bien qu’une partie du clan estime qu’ils leur sont inférieurs. Pour les autres, les humains sont plutôt des êtres faibles qu’il faut protéger, à l’image des insectes ou des petits lapins mignons. Ils n’ont pas de problème à voir les leurs se marier avec des humains, mais de nombreuses familles plus conservatrices détestent cette idée et préféreraient encore voir un Elementare épouser un Tima qu’un humain.


le clan en 2020

En 2020, les Elementare se sont tous séparés. Leur culture indépendante a fait qu’ils n’ont chacun conservé que des liens d’amitié et familiaux. Selon leurs croyances, la pierre ayant été détruite, la magie ne reviendra probablement plus jamais sur Terre et encore moins sous cette forme. Honteux d’avoir laissé cette chance s’échapper, ils n’ont pas eu de problème à laisser la magie derrière eux. Beaucoup de grimoires de potions, de recueil de traditions et aux ouvrages sur la magie ont été brûlés afin de s’assurer qu’ils ne tomberaient pas en de mauvaises mains.
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Re:   Les clans de sorciers -   Les clans de sorciers EmptySam 3 Oct - 18:42

tima
le clan de la pierre jaune


Seul clan à avoir été capable de conserver leur pierre - par un stratagème secret et contre l'avis général de tous les clans - c'est tout de même grâce à eux que la magie a une seconde chance, et que cette fois il se pourrait que l'histoire soit réécrite. Et ça, ils en sont bien conscients. Les Tima ont cette suffisance discrète, au contraire des Spered ils ne ressentent pas le besoin de prouver qu'ils sont les plus puissants. Ils estiment l'être, c'est tout.


Histoire

L’histoire des Tima remonte au 8ème siècle, à une époque où la Grande-Bretagne s’était récemment convertie au christianisme sous l’influence des envoyés de Rome. Forts de ces nouvelles croyances, les Anglo-Saxons ont cherché à convertir d’autres régions d’Europe. Wynton était lui-même un émissaire, jeune homme sans histoire, qui avait choisi de dédier sa vie à sa foi et de servir son Dieu. Parti loin de ses terres natales, c’est en Frise qu’il se rendit pour partager la parole divine, accompagné de nombreux compagnons qui partageaient les mêmes croyances que lui. Ensemble, ils traversèrent ces terres, et convertirent de nombreux païens au christianisme. Wynton n’avait jamais douté de sa foi, ni de son Dieu, qui lui avait toujours permis d’avoir une vie facile. Cependant, tout changea lors d’une nuit sombre où le jeune homme et ses compagnons s’étaient arrêtés dans une auberge pour la nuit. Wynton fut réveillé par des cris, et des bruits de lutte. Trahi par l’homme qui leur avait ouvert les portes de son établissement, qui les avait accueilli, nourri, qui leur avait offert un toit et un lit ; les missionnaires se retrouvèrent pris au piège par une attaque d’un groupe de païens. Animés par la haine, ces derniers tuèrent de nombreux hommes dans leur sommeil, et ceux qui avaient le malheur de se réveiller avant et d’essayer de fuir ou de riposter finissaient par connaître le même funeste sort. Wynton vit son compagnon de chambre et ami se faire trancher la gorge devant ses yeux. Sous le choc, il profita malgré tout de la distraction pour s’enfuir par la fenêtre. Il tenta de trouver refuge dans la forêt qui bordait l’auberge, et qui, même si elle n’avait rien de très accueillante, semblait tout de même lui offrir plus de chances de survie qu’autre chose. Il erra pendant de longues heures après avoir réussi à semer les hommes qui l’avaient suivi. Il ne s’arrêta jamais par peur qu’on le rattrape et qu’on lui fasse subir le même sort que les autres. Il se sentait lâche d’avoir ainsi abandonné les siens, d’avoir abandonné son Dieu, mais après tout, ce dernier n’avait rien fait pour les aider, pour empêcher leur sang de venir souiller le sol. Wynton, et tous ces autres, avaient offert leur vie pour un Dieu qui les avait laissé se faire massacrer alors qu’ils ne cherchaient qu’à répandre sa parole divine. Des mots qui n’étaient même pas les leurs, mais qui leur avaient coûté la vie. Wynton ressassa de nombreuses heures, tandis que le soleil ne semblait jamais se lever. Le ciel restait sombre, et la cime des arbres s’élevait si haut au-dessus de sa tête que même la lune et les étoiles ne parvenaient pas à éclairer son chemin. Il était seul, définitivement seul, sans Dieu ni personne pour lui venir en aide. Epuisé, Wynton se surprit à penser à ses terres natales, à rêver d’être de retour sur l’île qui l’avait vu naître et grandir. C’est à ce moment qu’une lueur jaune se détacha de l’obscurité ambiante, à quelques mètres. Attiré par la faible lumière, Wynton s’empara de l’objet - une pierre - qui en était la source. Il se laissa tomber au sol et observa la pierre un moment. Peut-être était-ce une tentation du Diable, une épreuve que son Dieu avait mis sur son chemin pour tester sa foi. Ou peut-être que toutes ces histoires qu’il avait cru être vraies n’étaient que des mensonges, et que cette pierre n’était rien d’autre qu’une pierre. Wynton s’endormit en ressassant tout ça, la pierre dans les mains. Il rêva de son village, là-bas, en Grande-Bretagne. A son réveil, les arbres tout autour de lui avaient disparu. Il était de retour dans sa petite maison, chez lui, comme si tout ça n’avait été qu’un rêve. Mais le sang sur ses vêtements, sur sa peau, prouvait que tout ça était bien arrivé. Tout comme la mystérieuse pierre jaune qui ne brillait presque plus à la lumière du jour, mais qui se trouvait toujours dans sa paume.

Wynton fut le premier voyageur du clan Tima. Animé par une nouvelle foi, celle de cette pierre qui lui avait sauvé la vie, il décida de garder sa découverte secrète et de se faire passer pour mort, tué en Frise auprès des autres missionnaires. Il changea d’identité afin de recommencer à zéro, près de Londres, où il commença à fonder son clan avec ceux, qui, comme lui, avaient été trompés par ce Dieu imposteur.


la vie de clan

Les Tima forment un clan très hétéroclite, mais s’il y a bien une chose sur laquelle ces sorciers s’accordent, c’est l’importance de leur pierre dans l’équilibre du Monde. En manipulant l’espace et le temps, les Tima sont persuadés d’être essentiels à la balance de l’Univers, ce qui a toujours exacerbé leurs sentiments de grandeur et de confiance. Ils ont conscience de leur importance, et ne la cachent pas aux yeux des autres clans. Ils se sentent supérieurs à bien des égards, plus importants, plus intelligents, eux qui sont connus pour être de grands érudits. C’est probablement grâce à cette franchise dont ils font preuve qu’ils sont relativement tolérés par les autres clans, et ce malgré leur arrogance. En effet, les Tima ne sont pas manipulateurs, ne feignent pas la modestie et ne se montrent pas amicaux s’ils ne souhaitent pas l’être. Ils estiment être au-dessus de tout ça, et peu importe si leurs réactions peuvent blesser ou agacer. L’équilibre du clan repose sur cette mentalité que beaucoup de sorciers jaunes partagent, et qui leur permet d’aborder les sujets de conflits avant que ces derniers ne prennent de l’ampleur dans leurs rangs.

Leur faiblesse réside cependant dans leurs différences d’opinions. La majorité des sorciers Tima ont des convictions et des modes de vies différents, parfois même radicalement opposés. Si les clans ont généralement une ligne de vie et de conduite commune au sein du groupe, ce n’est pas le cas des Tima. Certains sorciers sont très conservateurs, tandis que d’autres sont beaucoup plus ouverts d’esprit et avant-gardistes. Il est parfois difficile pour eux de se comprendre, et c’est pour cela que les Tima évitent d'interagir dans la vie privée des uns et des autres, afin de ne pas amener davantage de conflits inutiles au sein du clan. Les Tima savent qu’ils sont avant tout liés par leur magie, et c’est donc l’unique aspect sur lequel ils se concentrent et échangent. A l’inverse de certains clans, les Tima ne sont pas très proches, ne se considèrent pas comme une famille, et n'interagissent qu’à l’occasion de célébrations comme le rituel, ou lorsque la Trinité requiert la présence de l’ensemble du clan.

La Trinité est à la tête du clan, elle est composée de trois sorciers ou sorcières, qui, ensemble, couvrent le passé, le présent (l’espace), et le futur. Ce sont généralement des liseur, devin, voyageur ou gorgone qui endossent ces rôles à vie. A la mort de l’un deux, les membres restants de la Trinité choisissent trois candidats parmi l’ensemble du clan. Les candidats sont généralement choisis pour leur aptitude à pratiquer la magie. C’est ensuite aux sorciers du clan de voter pour le sorcier qu’ils aimeraient voir intégrer la Trinité parmi les trois candidats pré-sélectionnés. La Trinité s’implique peu au sein du clan. Plutôt en retrait, ils laissent les sorciers résoudre leurs différends eux-même, et n’interviennent que si cela est strictement nécessaire. Ils interviennent également lorsque des lois importantes de la communauté sont bafouées, lorsqu’un sorcier met en péril le secret de la magie, lorsque les relations inter-clans sont tendues, lorsque l’équilibre du clan est menacé. Au sein du clan, la Trinité est considérée avec beaucoup de respect, car il est de notoriété commune qu’elle sait beaucoup de choses, que ce soit sur le passé, le présent ou le futur, même si elle ne partage que l’essentiel avec les autres membres du clan.

Actuellement, le clan a accueilli en ses rangs les sorciers Tima de 2020. Leur arrivée avait été vue par plusieurs devins particulièrement doués, mais également par la Trinité. Ainsi, le clan n’a pas été surpris de voir certains des leurs arriver, de même qu’ils n’ont pas été surpris d’entendre les nouvelles que les sorciers du futur amenaient avec eux. Désormais, ils savent que leur premier objectif est de trouver une solution avec les autres clans pour vaincre cette menace, mais également de régler le problème des humains qu’ils ont emmené avec eux dans le passé et qui se retrouvent désormais livrés à eux-mêmes.


traditions

Naissance et enfantsComme les Tima sont tous assez indépendants, la naissance n’est pas un événement qui se partage au sein du clan. La naissance d’un nouvel enfant est généralement célébrée par les parents, et par la famille proche, à l’image des traditions humaines. La majorité du clan ne verra l’enfant que plus tard, en le croisant par hasard lorsque les sorciers sont amenés à se rencontrer, ou lors du rituel. Les parents peuvent demander une bénédiction à la Trinité, qui prononcera quelques mots pour que le présent et le futur de l’enfant soient bons, et que le passé n’entrave pas l’épanouissement de l’enfant.

Les enfants sont éduqués selon les convictions et les moeurs de la famille dans laquelle ils grandissent. De manière générale, les Tima ont quand même en commun leur volonté d’élever des enfants curieux et intéressés par le monde qui les entoure. Les enfants Tima sont souvent encouragés très jeunes à apprendre des langues étrangères, à lire beaucoup, à se familiariser à la musique, à s’intéresser aux sciences, à l’histoire, à l’art et la culture.

Rituel
Le rituel est considéré comme particulièrement important au sein du clan Tima puisqu’il s’agit d’une des principales occasions pour les sorciers jaunes de se retrouver. Même s’il n’existe pas d’obligation de venir, il est rare que les Tima ne participent pas au rituel. C’est l’occasion pour certains d’entre eux de rencontrer pour la première fois l’enfant qui viendra rejoindre les rangs des sorciers du clan.

Le rituel a toujours lieu à minuit, car les sorciers Tima ressentent une affinité particulière envers la nuit et les astres, qui donnent au temps et à l’espace une dimension différente qu’en pleine journée. Il est suivi d’une réception, qui s’achève généralement à l’aube. L’enfant est vêtu entièrement de jaune, et le symbole du clan est peint sur ses paumes. C’est la Trinité qui officie la cérémonie, en présence de tous les membres du clan. La pierre passe entre les mains de chaque membre de la Trinité, qui prononce quelques mots en rapport avec le passé, le présent, et le futur. Une petite entaille est faite sur chacun des dix doigts de l’enfant avant que la pierre ne lui soit passée. En général, les enfants sorciers sont soumis à des visions très rapides du passé, du futur, de différents lieux, qui s’entremêlent et les laissent généralement nauséeux, ou qui peuvent même les faire s’évanouir. Lorsqu’il ne se passe rien, c’est généralement que l’enfant ne deviendra pas sorcier, mais il est impossible d’en être certain tout de suite. En effet, dans les jours qui suivent, tous les enfants qui ont passé le rituel tombent généralement malades, les nausées s’intensifient, ils peuvent faire de la fièvre et délirer à cause de cette dernière. C’est seulement lorsque les symptômes disparaissent que l’enfant doit manifester les premiers signes de son don. Si ce n’est pas le cas une semaine après le rituel, l’enfant ne deviendra alors jamais sorcier.

La Trinité a généralement connaissance de l’avenir qui attend les jeunes enfants qui passent le rituel. Ils savent lesquels deviendront sorciers, lesquels ne le seront pas, et lesquels ne survivront pas au rituel. Cependant, la Trinité ne s’implique jamais et garde toujours le secret sur ses connaissances.

Apprentissage du pouvoir
L’apprentissage du pouvoir revêt une forme particulière chez les Tima. En effet, lors de leur passage en enseignement secondaire à l’âge de 11 ans, les enfants Tima intègrent un pensionnat privé très sélectif et tenu par une famille du clan. La Pelham School, dirigée par la famille du même nom, accueille tous les enfants du clan, même non-sorciers, ainsi que des humains pour assurer leur couverture. Un enseignement classique est prodigué à tous les enfants, dont la qualité se veut excellente, pour créer une future génération d’adultes cultivés et brillants. À côté de ces classes, un enseignement magique est prodigué à tous les sorciers, sous forme de classes particulières réservées uniquement à un groupe élitiste, supposément choisis par les enseignants. Les sorciers apprennent à se servir de leur don et à le maîtriser, mais ont également des enseignements sur l’histoire de la magie et sur les autres clans. Ces derniers cours sont également partagés avec les enfants humains du clan, malgré leur absence de magie. Tous les adolescents Tima sont mélangés au cours de ces leçons, peu importe leur âge.

Tous les élèves du clan Tima dorment au pensionnat tous les jours de la semaine, et rentrent chez eux le week-end. Ce n’est cependant pas obligatoire pour les humains qui n’ont aucune connaissance du monde magique. Tout est mis en œuvre à l’école pour que le secret de la magie ne soit jamais divulgué, et que les autres étudiants ne soient pas méfiants. D’autres classes sont parfois organisées pour les élèves les plus doués, en parallèle des leçons magiques prodiguées aux Tima.

La Pelham School est une institution qui date de plusieurs siècles. S’il s’agit d’une très petite école, elle possède tout de même une réputation prestigieuse au sein du Royaume-Uni. Les Pelham souhaiteraient étendre leur apprentissage aux autres clans, et accueillir davantage d’enfants sorciers, ainsi que des professeurs pour chaque clan. Cependant, c’est un sujet qui est toujours en débat pour les clans qui se montrent réticents à l’idée que l’éducation de leurs enfants se fasse dans une école tenue par des Tima.

Entrée dans la vie adulte
C’est à la fin de leur apprentissage secondaire, à l’âge de 18 ans, que les sorciers Tima passent un examen centré sur la magie. Cet examen est composé d’une partie théorique, avec des questions sur tous les apprentissages qui ont été dispensés concernant la magie, son utilisation, son histoire, et les autres clans. Les Tima non-sorciers doivent également passer cet examen. C’est ensuite une deuxième partie pratique que les Tima doivent passer, pour montrer qu’ils sont capables de contrôler leur don et qu’ils ne mettront personne en danger en risquant de révéler accidentellement leur nature. Les jeunes sorciers doivent avoir la moyenne aux deux examens afin de pouvoir quitter définitivement le pensionnat et entrer dans la vie adulte.

En cas d’échec, les jeunes Tima doivent suivre un apprentissage intensif durant l’été qui suit afin d’être en capacité de passer l’examen avant la nouvelle rentrée scolaire.

Par la suite, les Tima sont considérés comme des adultes aux yeux de la société, et donc également du clan. Ils peuvent participer aux réunions et aux prises de décisions, peuvent être choisis pour intégrer la Trinité, et peuvent s’investir pour le clan s’ils le souhaitent. La majorité des Tima continuent des études supérieures par la suite. En effet, les sorciers jaunes sont des érudits, profondément intéressés par le monde qui les entoure et dont ils tentent de percer tous les secrets. On les retrouve souvent dans les domaines de la recherche, de la médecine, de l’enseignement, dans les musées, etc.

Mariage
Il est de coutume chez les Tima de se marier, en accord avec les moeurs de la société actuelle. Pour autant, le mariage n’est pas obligatoire pour que les enfants nés d’une union soient reconnus par le clan. Ainsi, chaque couple est libre de faire ce qu’il souhaite, même si la majorité d’entre eux se marient, civilement et au sein du clan. La cérémonie de la pierre n’est accessible qu’aux couples Tima, hétérosexuels ou homosexuels, la Trinité se doit d’être neutre à ce sujet. Les unions avec n’importe quelle personne, sorcière ou humaine, étrangère au clan ne seront pas célébré par ce dernier.

La cérémonie est officiée par les mariés eux-même, sous les yeux de la Trinité. Elle se déroule généralement en petit comité, avec la famille et les proches appartenant au clan. Il n’existe aucune obligation à inviter tout le clan à un mariage, puisque les sorciers ne sont pas très proches les uns des autres, et que certains n’approuvent pas toujours les moeurs des époux (certains sorciers étant moins ouverts aux mariages homosexuels, par exemple). Les mariés se doivent d’être habitués dans des couleurs sombres, du bleu nuit, du noir, etc, pour symboliser l’infinité de la nuit, et son lien avec l’espace et le temps. Les invités s’habillent généralement en différentes nuances de jaunes et d’or. La cérémonie a toujours lieu sous les étoiles. La Trinité n’intervient pas, elle est simplement présente pour être le témoin de l’union. Les mariés prononcent des voeux qui sont censés représenter leur relation et le futur de leur mariage. Au cours de ces voeux, la pierre est posée dans la paume d’un des époux, et l’autre doit recouvrir la pierre avec sa propre paume. Certains couples échangent des alliances, mais ce n’est pas une obligation. La cérémonie s’achève lorsque le couplet remet la pierre à la Trinité.

Vie de famille
Il n’existe pas un seul modèle de vie chez les Tima. Puisque le clan s’immisce peu dans les histoires personnelles de ses membres, chaque sorcier est libre de mener la vie qu’il souhaite tant qu’il ne met pas en danger leur secret. De manière générale, les sorciers Tima sont très bien intégrés dans la société et ont des vies de famille considérées comme conventionnelles dans la société actuelle. Beaucoup sont mariés, ont des enfants, travaillent. La majorité des Tima ont fait des études supérieures, et nombreux d’entre eux occupent des postes intéressants, qui les rapprochent de leurs centres d’intérêts.

Mort
Pour les Tima, la mort n’est pas une finalité en soi. Ils ont conscience de l’emprise que le temps et l’espace ont sur leur corps, des limites que ce dernier leur impose. La mort est donc vue comme une élévation, une certaine forme de délivrance, puisque désormais un tout nouveau champ de possibilités leur est accessible. Ainsi, même si la tristesse et parfois la colère font parties de leur processus de deuil, les Tima savent que ce n’est que la continuité de leur voyage.

Les funérailles ont généralement lieu en deux temps. Une première cérémonie se tient quelques heures après le décès. Tous les proches sont vêtus de blanc, tandis que le défunt est lui habillé en jaune. Chaque membre du clan est libre de venir rendre un dernier hommage s’il le souhaite, et d’être présent pour accompagner le défunt dans son dernier voyage.

Les Tima sont toujours incinérés, et c’est après cette étape que se déroule la deuxième partie des funérailles. Les cendres sont dispersées par les proches, en petite comité, durant la nuit. C’est proche de l’endroit où la pierre a été trouvée en premier lieu, à l’extérieur de Londres, que les cendres sont dispersées. Ainsi l’esprit, l’âme du défunt est définitivement libérée et n’est plus soumise aux mêmes limites que de son vivant.

Autres

  • Les non-sorciers qui sont nés au sein du clan sont tolérés, certaines familles les acceptent mieux que les autres, mais ils sont tout de même tenus à l’écart de la plupart des secrets du clan. Ils sont autorisés à assister au rituel et aux autres cérémonies, mais ne peuvent pas se trouver à moins de trois mètres de la pierre. Cependant, ils n’assistent pas aux réunions qui concernent le clan, et leur voix a peu d’importance au sein du groupe.
  • Les Tima ont vu, à l’époque, que le groupe rebelle tenterait de s’en prendre à eux, et de voler les autres pierres. Cependant, leurs visions ne leur permettent ni de connaître le moment exact, ni les conditions dans lesquelles le futur se réalisera. Leur vision s’est réalisée très rapidement après qu’ils l’aient eu, si bien qu’ils n’ont pas vraiment eu le temps de s’organiser pour empêcher un tel événement de se produire.
  • Grâce à leurs pouvoirs, les Tima savent beaucoup de choses, sur le passé, sur le présent, ou sur le futur. Cependant, ils n’ont pas pour habitude de partager leurs connaissances avec les autres clans, même si certaines des choses qu’ils ont vu les concernent. Ils estiment que leurs pouvoirs ne les servent qu’eux, et qu’ils ne doivent pas toujours influencer le cours du temps. Les deux seules fois où ils ont partagé leurs visions avec les autres clans sont lorsqu’ils ont vu les rebelles tenter de voler les pierres, et lorsqu’ils sont revenus en 1975 afin d’empêcher la destruction des pierres d’arriver.



croyances

Comme les autres clans, les Tima ont rapidement conclus que la pierre qui leur conférait leur pouvoir n’était pas originaire de la Terre, mais probablement de l’espace. En effet, les Tima sont persuadés que l’essence même de leur magie est liée au Cosmos, à cette infinité où l’espace-temps ne semblent pas avoir la même signification que sur Terre.

C’est bien plus tard qu’ils ont supposé que cette dernière venait de Jupiter, pour des raisons qui leur paraissent encore évidentes aujourd’hui. Outre la couleur jaune de l’astre, Jupiter est également la plus grande planète du système solaire, donc la plus à même de détenir et conférer un tel pouvoir. Les Tima pensent en réalité que la pierre s’est chargée d’une énergie magique en traversant le néant et l’immensité de l’espace avant de s’écraser sur Terre, et que c’est pour cette raison qu’ils sont capables de distordre l’espace et le temps à leur guise.

A leur mort, les sorciers Tima pensent que leur âme, leur esprit, continuent à exister dans le Cosmos, dans cette infinité où ils ne sont plus soumis aux mêmes limites qu’ils ne l’étaient lors de leur existence sur la Terre.


les relations avec les autres groupes

Les Tima se soucient peu des relations qu’ils peuvent entretenir avec les autres clans. En réalité, c’est parce qu’ils accordent peu d’importance aux clans et à ce que ces derniers peuvent penser qu’ils ne se préoccupent pas d’entretenir de bons rapports avec eux. C’est pour cette raison que la plupart des clans les apprécient peu, car les Tima ne se dévoilent pas, car ils se délectent de cette aura mystérieuse qui les entoure.

C’horf : les relations avec les C’horf ont toujours été assez cordiales. Chaque clan respecte les limites imposées par l’autre, les secrets qui sont les leurs et qu’ils préfèrent garder pour eux. Les Tima ne se sont jamais offusqués des tendances conservatrices des sorciers roses, car ils estiment que ça ne les définit pas en tant que sorciers. Dernièrement, les deux clans se sont beaucoup rapprochés quand ils ont chacun été accusés par le Golden Order. Chaque clan est persuadé d’avoir été accusé à tort, si bien que les deux ont choisi de s’allier pour prouver leur innocence, même s’il est déjà trop tard et que le sang a déjà été versé. Unis par leur aversion commune pour l’Ordre, les deux clans voient désormais des liens plus forts que ça se créer entre eux, au fur et à mesure qu’ils apprennent à davantage se connaître.

Elementare : si les relations entre Tima et Elementare sont compliquées, ce n’est pas tant pour ce que les sorciers bleus représentent ou pour les idées qu’ils défendent, mais plus pour les relations qu’ils entretiennent, notamment avec les Spered. Pour les Tima, un clan qui entretient de si bonnes relations avec les sorciers rouges ne peut être que foncièrement mauvais. Ils voient les Elementare comme des sorciers qui cherchent à donner l’illusion d’un clan pacifiste, qui ne représente aucun danger, qui se plie docilement aux règles qui leur sont imposés. Les Tima se méfient d’eux et de leur façade bien trop lisse. Pour eux, les Elementare ne sont rien d’autre que les sbires des Spered, des disciples qui marchent dans leurs pas et qui n’hésiteront pas, à la moindre occasion, à prendre l’avantage si on les laisse faire.

Spered : les Tima ont toujours éprouvé pour les sorciers rouges une méfiance et une répulsion qu’ils ne s'embarrassent pas de cacher. Manipulateurs, faux, imbus d’eux-même, autant d’adjectifs qui ont toujours poussé les Tima à conserver leurs distances avec le clan rouge. Les deux clans se ressemblent sur certains points, notamment sur leur quête de grandeur et sur leur sentiment d’importance, et, ironiquement, c’est peut-être pour cette raison que les deux clans ont toujours représenté une menace l’un pour l’autre. Récemment, leurs relations se sont d’autant plus envenimées, puisque les Spered se complaisent à faire courir des rumeurs à leur sujet, et à semer le doute dans l’esprit des autres sorciers. Mais les Tima ne réagissent pas, car ils savent que si les sorciers rouges réagissent ainsi, c’est probablement pour cacher la peur que leurs révélations ont éveillée en eux. Les Tima connaissent la vérité, savent ce qui attend les Spered si ces derniers ne réagissent pas bientôt.

Wendan : les rapports avec les Wendan sont assez limités. Les deux clans n’ont pas grand chose en commun, les Tima évitent donc de se mêler de leurs affaires, et de rentrer dans les débats sur leur façon de vivre qui éveille parfois le mépris et la moquerie. Les Tima et les Wendan se vouent un respect mutuel, qui est bien suffisant aux yeux des deux clans pour entretenir des rapports cordiaux.

Golden Order : les Tima ont toujours été méfiants envers le Golden Order. Ils voient d’un mauvais œil l’intérêt que le groupe porte à leur magie. De plus, ils n’ont jamais trop su les comprendre. L’organisation est trop mystérieuse à leur goût, et les Tima ont toujours été habitués à être les plus mystérieux, et pas l’inverse. Depuis toujours, ils essayent de rester le plus loin possible des affaires de l’Ordre, et c’est en partie grâce à leur grande prudence qu’ils y sont parvenus la plupart du temps. Cependant, leur vision du Golden Order a encore évolué depuis quelques mois. En effet, les Tima se sont retrouvés accusés d’un crime qu’ils n’ont pas commis, de même que les C’horf, par l’Ordre. Ces derniers ont accusé un sorcier Tima et un sorcier C’horf d’avoir été à l’origine d’une série de braquages à Londres, braquages au cours desquels plusieurs personnes ont perdu la vie. Ces deux sorciers ont été exécutés, et ce malgré la certitude des deux clans qu’aucun des leurs n’était impliqué dans de tels crimes. Depuis lors, les Tima en veulent énormément à l’Ordre, et sont déterminés à leur prouver qu’ils ne sont pas coupables, et qu’ils ont eu tort de s’en prendre à eux.

Humains : les rapports avec les humains sont assez variables au sein du clan, puisque tout le monde ne partage pas les mêmes opinions. De manière générale, leur nature assez méfiante pousse les Tima à être prudents avec les humains, par peur de révéler leur nature. Pour autant, les sorciers jaunes ne détestent pas les humains, et se mêlent même à eux davantage que certains autres clans. Les Tima voient les humains comme inférieurs à eux, bien souvent moins bien éduqués, plus bêtes, si bien que certains d’entre eux se sentent investis d’une mission qui consiste à partager leurs nombreux savoirs avec eux. Les unions avec les humains sont tolérées, mais assez compliquées car un humain ne pourra jamais être mis au courant du secret de la magie et devra rester à l’écart de la vie du clan.


le clan en 2020

Les Tima sont le seul clan à avoir conservé leur magie en 2020, ce qui a inévitablement renforcé leurs liens. Là où les sorciers jaunes n’entretenaient pas des relations très fortes en 1975, cette vérité s’est vue quelque peu changée dans les années qui ont suivi la destruction des autres pierres. Sans vivre les uns sur les autres, les Tima ont compris que l’union faisait la force, et qu’il était nécessaire pour eux de faire preuve d’unité s’ils souhaitaient parvenir à conserver leur secret, et également à inverser le cours du temps. La Trinité est désormais bien plus active en 2020, car le clan a compris qu’ils avaient besoin de voix pour les guider et pour les unifier autour de leur but commun.

C’est au fil des années que les Tima ont remarqué que leur pierre ne fonctionnait plus comme avant en l’absence de ses sœurs. L’équilibre de la magie a été perturbé, si bien que leurs dons ne sont plus aussi infaillibles qu’ils ne l’étaient. Leur magie est devenue imprévisible, plus faible, et c’est bien ça qui a poussé les Tima à revenir dans le passé pour empêcher la destruction des autres pierres.

Le sortilège que les Tima ont réalisé leur a demandé beaucoup de force et de patience, puisqu’il était nécessaire pour eux de réunir des conditions particulières. C’est l’éclipse qui leur a permis d’acquérir suffisamment de puissance pour pouvoir espérer revenir dans le passé. Seuls des volontaires ont été sélectionnés pour réaliser le sortilège. La grosse majorité du clan est restée en 2020, tandis que quelques élus sont revenus en 1975, sans savoir s’ils auront un jour la possibilité de retourner à leur époque. Seule ombre au tableau, l’instabilité du sortilège, ainsi que la puissance de ce dernier. La magie des Tima a touché d’autres personnes dans un périmètre proche, si bien que des humains sont retournés dans le passé avec eux.
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