TOME I, CHAPITRE 1 : let's celebrate

tome 1 - chapitre 1

let's celebrate

Samedi 15 novembre 1975, Carew Manor, fin de journée

Le manoir des C'horf se voit réaménagé pour l'occasion. Des tables sont dressées dans la plus grande salle de réception du château, tandis qu'on laisse de l'espace au centre pour ceux qui souhaiteront danser. L'aile privée des C'horf ouvre aujourd'hui ses portes aux autres clans, tandis que le reste du manoir est toujours accessible aux humains qui viennent visiter les lieux. Chaque sorcier est convié à cette réception organisée en l'honneur de l'anniversaire du Pacte. Voilà 241 ans que les cinq clans sont en paix, et pourtant le climat n'a jamais semblé aussi tendu qu'aujourd'hui. Nombreux ont été les sorciers à s'opposer à cette célébration, acte insensé alors que la menace des rebelles plane au-dessus de leurs têtes. Cependant, d'autres ont fait savoir à quel point il est important pour l'unité des clans de maintenir cette tradition, et également pour montrer aux rebelles que les clans ne les craignent pas, au contraire. C'est finalement les dirigeants de chaque clan qui ont décidé, ensemble, que la célébration annuelle aurait bien lieu, et les C'horf ont été les premiers à se proposer pour accueillir la réception.

Beaucoup de sorciers sont déjà présents dans la grande salle, tandis que certains retardataires font encore leur entrée par les grandes portes. Chaque sorcier est venu apprêté d'une tenue de soirée, parfois aux couleurs du clan, parfois non. Certains convives sont déjà installés à leur place attitrée à table, tandis que d'autres sont encore debout au milieu de la salle, plongés dans des discussions. Des serveurs (des jeunes sorciers, pour la plupart) passent entre les invités avec différents amuse-bouches ou des coupes de champagne.

Certains humains sont encore présents dans les autres salles du manoir pour finir leur visite des lieux. Les portes du château vont bientôt fermer, mais on laisse aux visiteurs le temps d'observer encore un peu. Certains sont curieux de cette réception qui se tient dans une partie reculée du manoir. La musique qui s'élève derrière les portes closes donne envie, et les plus téméraires s'imaginent déjà se mêler aux invités pour goûter aux petits fours et boire un verre.

Le Golden Order est également présent, dans l'ombre. Certains de ses membres se sont mêlés aux visiteurs lambdas, espérant pouvoir rester derrière après la fermeture officielle du lieu. L'Ordre souhaite garder un œil sur les célébrations et sur les invités surprises qui pourraient venir les perturber.

explications

- Nous sommes le 15 novembre 1975, et la célébration du Pacte de paix des sorciers se tient au Carew Manor, le QG des C'horf.
- Tous les sorciers sont conviés à cette réception. Tous viennent habillés en tenue de soirée. Chaque sorcier a une place attitrée à table. Les clans sont mélangés pour favoriser les échanges.
- L'autre partie du manoir est encore ouverte aux visites. Certains humains terminent ainsi leur tour du château. La musique qui se fait entendre depuis la salle de réception attire l'attention de certains. S'il s'agit d'un gala comme tant d'autres aux yeux des humains, il n'empêche que certains d'entre eux aimeraient bien prendre part aux festivités.
- Le Golden Order est également présent, dans l'ombre. Les membres de l'Ordre souhaitent surveiller que la réception ne soit pas perturbée, ni par les agissements des clans, ni par une intervention des rebelles. Ils ne sont pas présents dans la salle de réception (puisqu'ils ne sont pas invités), mais se sont fondus parmi les humains qui visitent.
- Ceci est un sujet commun, n'hésitez pas à interagir les uns avec les autres.
- N'hésitez pas non plus à prendre des initiatives, l'histoire est la votre et nous prendrons en compte toutes vos actions.
- Plusieurs interventions sont prévues par la suite, pour faire avancer l'histoire.
- Privilégiez les rps courts pour que l'action puisse avancer.

Toute de rouge vêtue, Ruby s'installe à la table qu'on lui a assignée pour cette soirée. Robe évasée qui laisse dévoiler ses bras fins et sa jambe gauche lorsqu'elle se met en mouvement, le vermeille fait évidement référence à la couleur de la pierre de son clan. Car s'il y a bien une chose qui l'attache encore aux Spered, il s'agit bien de cette pierre. De ce concentré de magie auquel elle ne pourrait définitivement pas tourner le dos. Au delà du clan, et de l'hypocrisie dévastatrice des Spered, cette couleur symbolise avant tout l'essence même qui anime chaque sorcier, cette substance indéfectible qui gronde en chacun d'eux. Ils sont tous semblables, mais si dévoués à se diviser. Et cette journée n'est à ses yeux que la triste festivité d'un échec.

Siégeant aux côtés de sa soeur, elle ne lui adresse pas un mot et la laisse vaguer à ses commodités mondaines. Si elle souhaite montrer une certaine harmonie dans leur relation et une unité dans ce qu'il reste de leur famille, soit. Mais qu'elle ne compte pas sur Ruby pour jouer la carte de le petite sœur aimante, dévastée par la trahison de ses parents. Alors elle se contentera d'attendre sagement que la soirée passe, que les semblants mentent et que son regard criant de vérité trahisse ses sourires forcés.

Spoiler:

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tome 1 - chapitre 1

let's celebrate

Passer par l'entrée ingrate des humains ou prendre la grande entrée en marchant sur le tapis rouge du culot ; Hestia observait l'entrée du manoir en enfonçant ses mains dans les poches de son manteau la préservant de la fraicheur de fin de journée.
Longue à se décider, elle finit par laisser parler son instinct, et donc son impulsivité. Se mettant alors en marche, seule, elle arriva devant un pingouin qui l'arrêta d'un regard mi- compréhensif, mi- condescendant. Ah. Ça commençait.

« Votre nom, mademoiselle ? » Qu'il lui lançait doucereusement.
Elle, elle s'accommodait des singeries offertes et lui répondait d'un sourire rouge en sortant sa pièce d'identité d'un autre temps sous le nez du curieux. « Rosegrave. Hestia. » Blaireau, qu'elle retenait à l’orée de ses lèvres.

Arrêté dans ses mouvements, il la regardait longuement. Puis la carte d'identité futuriste avant de finalement balbutier quelques mots pour la laisser passer.

« Eh oui, celle-là, tu ne l’as pas vu venir ! » Qu'elle se raillait en entrant pour finalement se défaire de son long manteau noir.

Perchée sur ses hauts talons, Hestia arborait une robe d'une beige se confondant presque avec sa carnation. Des motifs et broderies, d'or et de couleurs, agrémentaient le vêtement de soirée. C'était un juste milieu entre le trop et le pas assez.
Après tout, la Rosegrave avait un peu de mal à se faire aux années rétro.

Avançant finalement dans la salle, elle laissait couler son regard d'eau sur les alentours avec une curiosité évidente. Pour autant, à l'arrière de ce processus d'observation assidue se cachait la recherche de quelques visages connus. Mais c'était peine perdue.

Résignée, elle attrapait finalement une flute de champagne pour reprendre son avancée et se saisir de la première place qui se trouvait sur son chemin. C’était près de @Ruby Crowley qu'elle s'installait en croisant les jambes.

Son regard se portait sur cette dernière et elle lui adressait un sourire spontané, dépourvu de plus de manière que cela. « Bonsoir. A la vôtre. » Qu'elle trinquait avant de boire une gorgée.
La désinvolture au milieu des requins, c'était ce qu'elle avait de mieux.
Alléluia.

petit résumé

- Hestia entre dans le manoir après avoir longuement hésité. Elle manque de se faire recaler mais elle arrive à passer finalement.
- Hestia est vêtue d'une jolie robe pour l'occasion.
- Et enfin, elle s'installe avec une flute de champagne près de Ruby.. Parce qu'elle ne connait personne, et que ce n'est pas le culot qui l'étouffe.

Un manoir rempli de sorciers, c'est probablement le dernier endroit où Theo souhaite se retrouver en ce moment. Le jeune homme est certain qu'il n'a pas sa place ici, mais le voilà tout de même sur le point de passer la soirée entouré des sorciers des cinq clans. Tout de noir vêtu, il a enfilé une chemise en satin et un pantalon trop serré à son goût pour l'occasion. La veste empruntée à un autre Tima lui donne l'impression de sortir tout droit des plus beaux clichés sur le style des années 70. Décidément, il se doit bien d'avouer que ses vêtements de 2020 lui manquent. Même si tout n'est pas à jeter en 1975, il n'a pas encore eu le loisir d'acheter des vêtements qui correspondent à ses goûts, et se contente de faire avec ce qu'on veut bien lui prêter en attendant d'avoir de l'argent à dépenser dans ce genre de futilité.

Il y a déjà du monde de présent dans la salle de réception lorsque Theodore entre après qu'on sorcier ait contrôlé son identité. Arrivé en compagnie d'autres Tima, dont Gabriel Villeneuve, on ne questionne pas trop sa présence ici, même s'il sent les regards de certains autres sorciers sur leur groupe atypique qui leur cause bien des problèmes depuis quelques semaines. Le Bennett se désolidarise rapidement des autres sorciers jaunes et se fraye un passage parmi les autres invités présents. Le but de cette réception lui échappe quelque peu, surtout alors qu'il sait que la prétendue unité des clans n'a pas été suffisante pour les empêcher de perdre leur magie. Mais soit.

Theo s'empare d'une coupe de champagne alors qu'un serveur passe à côté de lui, et continue à avancer. Son regard se perd sur tous ces visages, jusqu'à tomber sur deux silhouettes familières installées à une table. Un sourire aux lèvres, il s'empresse de rejoindre @hestia rosegrave et @ruby crowley. « Bonsoir mesdames. » Il accorde également un regard à la troisième personne présente à côté de Ruby et qu'il ne connaît pas, avant de se laisser tomber sur une chaise à côté d'Hestia. Sa main vient s'emparer de l'étiquette qui lui fait face, sur laquelle est notée un nom qui ne lui appartient pas. « Alexis Newton? Ma foi, il ou elle pourra aller se trouver une autre place. » Il glisse l'étiquette dans sa poche, comme si de rien était. « Quel bonheur de voir des visages familiers. » Il adresse un sourire à l'attention des deux jeunes femmes. Quel étrange tableau doivent-ils former, sorciers et humains, passé et futur, différents clans mélangés. « Je commençais à m'inquiéter de devoir passer la soirée en compagnie de certaines personnes. » De qui parle-t-il? Theo ne s'embarrasse même pas de le préciser. Alors qu'il s'appuie contre le dossier de sa chaise, il se contente de souligner ses paroles en laissant son regard courir sur les autres sorciers présents, sur tous ceux qui sont encore debout au milieu de la place. Tant de personnes auxquelles il n'adressera pas un mot ce soir, il en est sûr.

Spoiler:

Il fallait les surveiller, pour s’assurer qu’ils ne feraient pas rien de trop dangereux, rien de trop… visible. Daniel s’était plus ou moins porté volontaire, parce que quelque chose en lui lui disait de le faire et puis aussi parce que ça lui évitait de rester chez lui à ruminer des choses et d’autres pendant que tous les autres étaient ici. Car oui, il n’était pas seul, de toute évidence. D’autres membres de l’ordre étaient présents, et se baladaient dans le coin. Il en croisait de temps en temps un ou deux, qui faisaient mine de s’intéresser aux lieux. Daniel, lui, était assis sur un banc installé là, devant une immense toile qui représentait une des innombrables batailles remportées par l’Angleterre au fil des siècles. Il a l’air de réellement s’y intéresser, mais en réalité ses sens sont en éveil. Son regard n’inspecte pas vraiment les détails, car il fait bien plus attention à ce qu’il se passe dans sa vision périphérique. Il entend les pas autour de lui, à la recherche d’une alerte, mais rien. Pour l’instant, en tout cas, il ne se passe rien.

Spoiler:

Elle ne savait pas où Ingrid avait filé. Elle était là, derrière elle, alors que Marsaili faisait semblant de s'émerveiller devant des détails de ce magnifique endroit, dans l'espoir de faire croire qu'elle était venue spécialement pour la beauté des lieux, et il avait fallu quelques secondes d'inattention de la part de la mercière pour qu'elle lui échappe. Elle ne se serait habituellement pas fait trop de soucis. Elle arrivait à se dire que peut-être était-elle partie aux toilettes, ou peut-être s'était-elle dirigée vers une œuvre qui l'avait attirée. Elle retrouverait son chemin, ou au moins, elle retrouverait Marsaili devant le manoir. Seulement, Ingrid ne venait ni d'ici, ni de maintenant, et elle ne pouvait s'empêcher d'être un tout petit peu inquiète à l'idée que quelque chose ne se passe.

Elle déambulait toujours, son pas lent, prenant le temps d'attarder son regard un peu partout, sans pour autant cesser de chercher la blonde au milieu de la foule. Elle reste alerte au reste des gens autour d'elle, comme elle avait promis de le faire. Car si Marsaili aimait l'art et les reliques, elle n'avait pas tout le loisir de vagabonder comme il lui semblait. Ses yeux fouillaient, ses oreilles attendaient. Elle surveillait, comme le reste d'entre eux.

Elle n'avait pas croisé beaucoup de membres de l'Ordre, mais à chacun elle avait adressé un léger signe de tête, soit pour les saluer, soit pour répondre à leur langage silencieux qui, elle le savait, voulait dire RAS. Il était cependant impensable d'adresser un simplement hochement de tête à Daniel Holmes quand elle le repéra, assis sur un banc, le regard rivé sur un tableau. Ce qu'elle y voit, ce sont des manteaux rouges, et encore plus de manteaux rouges. Elle avait appris à les détester, alors même que l'armée anglaise ne les portaient plus, et qu'elle n'avait rien à craindre d'eux. Elle prend place à côté de son ami, sans rien dire. Elle se contente de le regarder et de sourire, avant de briser le silence. “Tu profites bien ?” Tu as vu quelque chose ? Quelqu'un ? Quelle étrangeté que d'être brusquement poussés au beau milieu de l'Histoire.

Henry n’aime pas la foule - il s’y rend toujours en trainant les pieds. Pourtant, le détective a la carrure pour porter de ces beaux costumes qui mettent en valeur quand les lumières abreuvent l'assemblée. On pourrait lui prêter l’habitude de s’embellir pour faire fleurir l’admiration dans les coeurs ; c’est vrai qu’il est beau dans tout ce qu’il a de solennel. Mais la valse des apparences donne rapidement le tournis à celui qui se refuse à danser. Et pourtant, il est là. Par devoir plus que par envie, le Golden Order lui impose de ces sorties qui lui demandent autant sa vigilance qu’un effort d’élégance - heureusement, il se mêle aux humains qui se contentent d'une visite familière. Les mains dans les poches, l’homme en gris observe le décor.

Finalement, le regard tombe - il reconnait de ces faciès qu’il se contente parfois de saluer au détour d’un couloir du quartier général de l’Ordre. Jolie rouquine accompagnée d’un camarade avec lequel Henry a l’habitude de converser. Sans savoir s’il pourrait considérer Holmes comme un véritable ami, Fitzgerald s’est surpris suffisamment de fois à apprécier sa compagnie pour ne pas hésiter plus longtemps que quelques secondes avant de se décider à le rejoindre. S’immisçant à leurs côtés avec le silence habituel qui l’accompagne, Henry salue le duo d’un hochement de tête qui se veut bien plus chaleureux que la mine impassible qu’il aborde.

« Bonsoir. Puis-je me joindre à vous ? »

Spoiler:

En tant que fille d'un Tima et d'une C'horf, Loïs a plus qu'intérêt à venir à cette réception. Les grandes mondanités n'ont jamais été ses favorites, mais elle sait, que cela est nécessaire de temps à autre. L'idée même de fêter la paix lui donne des sueurs froides, alors qu'elle est en contact avec un groupe de sorciers rebelles. Enfin, elle n'est pas ici pour penser à ça. Loïs a évidemment choisi de porter une tenue, en lien avec sa pierre et son clan. Elle porte une combinaison dorée, avec une épaule dénudée. Evidemment, elle a du faire reprendre le bas, trop petite pour la longueur du pantalon. Elle aurait pu choisir quelque chose de jaune, mais le jaune ne va pas vraiment à son teint hélas. Loïs préfère briller de mille feus et éblouir l'assemblée, comme toujours.
Elle arrive presque quinze minutes après le début de la réception, parce qu'elle déteste arriver à l'heure. Ce n'est que pour les humains ce genre de choses. ─ Loïs Foster. Elle décline son identité auprès du majordome dans le hall, avant de pouvoir enfin rentrer. Sur son chemin, elle attrape une coupe de pétillant et boit instantanément une gorgée. Il y a déjà du beau monde. Elle peut voir sa mère et son père, un peu plus loin. Cette dernière lui fait d'ailleurs son regard le plus noir possible à cause de son retard, mais elle se contente de l'ignorer. Pour le moment, Loïs salue quelques personnes et les gracie de son plus beau sourire. Elle ira s'installer à sa table plus tard, certaine que sa mère l'a mise le plus proche d'elle possible.

Spoiler:

Du coin de l’oeil, Daniel aperçoit la chevelure rousse de Marsaili, mais il ne tourne pas les yeux vers elle. Bien sûr, il était au courant de sa venue, ils étaient plusieurs à devoir venir aujourd’hui. Un autre devait être dans le coin, d’ailleurs, mais le brun ne l’avait pas encore aperçu. La jolie rousse vient s’installer à ses côtés, une femme de 5 ans son ainée, et pourtant une amie comme il n’en avait aucune autre. Il laisse échapper un léger sourire, qui vient fleurir sur ses lèvres alors qu’il ne tourne que vaguement la tête vers elle. « C’est une visite relativement insipide, jusqu’a présent. », répond Daniel. R.A.S.. Il n’avait rien vu, rien entendu, et ça commençait à l’agacer. Les sorciers qui assistaient en ce moment-même à leur petite sauterie ne seraient peut être pas dérangés après tout… Mais si il devait en croire ce qu’Andrew avait dit, les rebelles avaient commencés à attaquer par surprise, et chaque évènement était donc à surveiller.

Finalement, c’est un autre membre de l’ordre qui les rejoint. Daniel lui lance le même léger sourire qu’il a servit à sa meilleure amie, et hoche la tête. « Bien sûr », fait-il en désignant le banc sur lequel ils sont assis. Il y a de la place pour trois, peut être quatre. Marsaili est fine, et lui n’est pas bien épais non plus, alors Henry serait tout à fait à l’aise. Du moins pour le moment. Quand celui-ci est installé, il tourne la tête vers la rousse, puis vers le blond. « Vous vous connaissez ? Marsaili est arrivée à Londres il y a quelques années. », et au sein de la partie anglaise de l’ordre en même temps, une information qu’il ne prend pas le soin d’ajouter, tant elle est évidente.

Spoiler:

Cordelia a longtemps hésité à venir, par pur esprit de contradiction. Mais la perspective de fêter la paix, alors qu'ils viennent tous de prendre conscience de la menace des rebelles, a tout des blagues macabres que Delia apprécie tant. Auront-ils seulement un mot, un seul, pour les condamnés? Il y a parmi eux tant de sorciers qui vivent à présent de minutes et d'heures volées au destin. Dans un regain d'appartenance, Delia a décidé de s'habiller aux couleurs de son clan. La Spered ne fait jamais les choses à moitié et, c'est dix minutes en retard et vêtue d'un costume deux pièces rouge pailleté, que Cordelia pousse les portes de la salle de réception. Cordelia reconnaît bien quelques têtes connues ci et là, même si l'hypocrisie des soirées sorcières n'est pas exactement sa scène sociale de prédilection. Elle aperçoit, à l'autre bout de la salle, Theodore et Ruby. Elle se contente pour le moment de leur adresser un petit signe de la main, mais se promet d'aller discuter avec eux plus tard. C'est que Delia a d'autres plans: en effet, elle a aperçu Loïs en rentrant.

Machiavélique, elle s'approche du plan de table et échange deux noms avec une rapidité qui ne s'acquiert qu'à la force de l'habitude. La voilà officiellement assise à côté de la Tima. Cordelia n'a pas l'habitude d'être ignorée après avoir passé la nuit avec quelqu'un. Delia voit le monde au travers du prisme de ses propres désirs et par ce prisme là uniquement - à aucun moment ne s'est elle arrêtée pour essayer de comprendre. Ce n'est même pas qu'elle voudrait plus que quelques nuits ensemble (Delia n'a pas de coeur à donner), mais le comportement de Loïs est un coup fatal dans son égo déjà diablement fragile. Un défi à relever ; pour elle plus que pour la Foster.
Delia ne se laissera pas ignorer si facilement.

Les lèvres étirées dans un sourire à mi-chemin entre la cruauté et l'amusement, elle se glisse jusqu'à elle. "Une fête magnifique, n'est-ce pas? ─" Elle hausse les sourcils, l'ironie de son introduction complètement assumée. Delia boit une gorgée de champagne avant de pointer un doigt manucuré vers le plan de table. "Il semblerait qu'on soit à la même table."

Spoiler:

Errant un peu entre les différents invités, Loïs n'a pas vraiment envie de se mettre à une table. Elle jette, néanmoins, des coups d'oeil réguliers au différents emplacements, espérant trouver son nom. A mesure, qu'elle se rapproche des tables des membres plus importants, Loïs s'exaspère. Elle soupire longuement, sans chercher à cacher son agacement. Alors, qu'elle s'apprête à regarder une table, elle se fait interrompre par un visage hélas familier. Il ne manquait plus que ça, pense-t-elle, très fort. Loïs arbore son plus beau sourire, comme toujours. Elle doit néanmoins reconnaître, que Cordelia est particulièrement en beauté ce soir. Elle se gardera bien de le lui dire. Il ne faudrait pas, qu'elle s'imagine des plans sur la comète. Ce n'était qu'une soirée, et Loïs s'en rappelle à peine. ─ Magnifique, en effet. Elle arque un sourcil en regardant la brune. Elle se demande bien, à quoi est-ce qu'elle joue. Rapidement, elle comprend, qu'elles devront passer toute la soirée à côté l'une de l'autre. Génial. Loïs humidifie ses lèvres, puis prend à son tour, une gorgée de sa coupe de champagne, ou même deux. Il lui faut bien ça, pour faire face à cette invitée non prévue au planning de sa soirée. ─ Effectivement, il semblerait. Le hasard est étrange parfois, n'est-ce-pas, Mademoiselle... ? Elle laisse en suspens, pour connaître le nom de famille de Cordelia. Elle ne connaît, que son prénom, hélas. Et, après ce qu'elles semblent avoir partagé, il est de rigueur d'en connaître plus, n'est-ce-pas ? ─ Je ne pense pas que nous ayons été correctement présentée. Loïs Foster, et vous êtes ? Elle croise légèrement ses bras, sa coupe toujours dans une main. ─ Je crois que nous devrions nous assoir, le dîner ne va pas tarder à commencer.

Spoiler:

tome 1 - chapitre 1

let's celebrate

Samedi 15 novembre 1975, Carew Manor, salle de réception, début de soirée

Certains sorciers retardataires font encore leur entrée dans la grande salle de réception. Chacun est libre d'aller et venir au cours de la soirée, si bien que personne ne se formalise vraiment de ces arrivées tardives, ou de ceux qui s'éclipsent pour aller prendre un brin d'air frais. A l'entrée, plusieurs sorciers continuent à contrôler l'identité de chaque personne qui entre dans la salle.

Les langues continuent à se délier parmi les sorciers, et la plupart d'entre eux rejoignent les tables qui leur ont été assignées, prêts à goûter au premier plat qui va leur être servie. Les dirigeants des cinq clans se retrouvent tout d'abord au centre de la piste de danse, et tous les regards se rivent sur eux tandis que Katherine Howell fait résonner une cuillère contre sa flûte à champagne. C'est ensuite Gabriel Villeneuve, seul et unique représentant de 2020, qui s'éclaircit la voix avant de prendre la parole. « Merci à tous d'être présents ce soir. C'est une réunion touchante à laquelle je n'ai jamais eu l'occasion d'assister de mes propres yeux. Rien que pour ça, je suis heureux d'être ici, avec vous, même si j'aimerais que la raison de ma présence à votre époque soit différente. » Les regards de tous les sorciers présents sont fixés sur lui. Le silence règne, mais les visages trahissent les émotions et les états d'esprit. « C'est cette unité que je vois aujourd'hui qui nous permettra de faire face aux épreuves qui nous attendent. C'est ensemble que nous parviendrons à changer l'histoire. » Quelques murmures s'élèvent parmi les invités. Tout le monde n'est pas d'accord avec les mots prononcés par le sorcier Tima, mais personne ne manifeste son désaccord à voix haute. « Et sur ce, profitez de cette soirée ! » Tous s'apprêtent à retourner à leurs discussions avec leurs voisins de tablée, lorsqu'une voix s'élève dans un coin de la pièce. « Qu'est-ce que c'est ?! » La sorcière se lève brusquement de sa chaise en pointant du doigt une épaisse fumée qui s'insinue sous la porte. Au même instant, un cri résonne à l'opposé de la pièce, derrière une autre porte. L'espace d'une seconde, un silence de mort prend possession de la salle de réception, avant que le chaos ne s'abatte sur cette dernière.

Une porte s'ouvre à la volée et plusieurs bombes à gaz sont jetées à l'intérieur de la pièce. La fumée envahit l'espace clos, et le mouvement de foule des sorciers présents n'arrange rien. Des cris, des pleurs, des injures proviennent de tous les côtés. La fumée vient perturber les sens, brouiller la vision et serrer la gorge. De nombreux sorciers sacrifient leurs belles tenues ou des morceaux de nappes pour se couvrir la bouche et le nez, en vain. Quelques sorciers rebelles sont restés à l'intérieur, assurant leur couverture et en profitant par la même occasion pour créer encore plus de panique. Nombreux tentent de sortir de la salle, mais les portes semblent scellées, empêchant toute personne d'entrer ou de sortir de l'endroit. Même la magie ne parvient pas à faire céder les portes. Toute la salle de réception semble être enclavée par une magie mystérieuse.

Samedi 15 novembre 1975, Carew Manor, reste du manoir, début de soirée

Les derniers humains présents, parmi lesquels se trouvent certains membres du Golden Order, sont invités à quitter les lieux puisque les visites sont terminées pour la journée. Certains membres de l'Ordre traîne des pieds, s'arrangent pour perdre du temps et trouver une solution pour rester à l'intérieur du manoir afin de poursuivre leur mission de surveillance.

La plupart des humains lambdas ont déjà quitté les lieux, si bien que ceux qui s'écartent du chemin traditionnel de visites n'échappent pas au regard affûté de l'Ordre. Certains humains s'éclipsent et attirent l'attention des agents du Golden Order postés dans le manoir, qui se décident à les suivre. Tous ces humains sont en réalité des rebelles, pour la plupart des sorciers bannis. Certains sorciers suivis décident de se débarrasser des nuisances, et plusieurs combats s'engagent dans les couloirs du manoir, opposants Golden Order et sorciers rebelles.

D'autres rebelles s'infiltrent dans le manoir avant de clore définitivement les portes. Toutes les personnes présentent au sein du Carew Manor se trouvent alors prises au piège. La panique s'empare rapidement des humains toujours présents qui ne comprennent pas ce qui arrivent. Certains sont tués sur le champ par des bannis, tandis que d'autres sont réunis et gardés sous surveillance. D'autres encore parviennent à fuir et à se cacher quelque part dans le manoir.

Les rebelles procèdent méthodiquement, et nombre d'entre eux se rendent aux portes de la salle de réception, avec pour but d'y enfermer les sorciers des clans avec du gaz lacrymogène pour les affaiblir avant de les attaquer plus ouvertement. Grâce à leur magie, les bannis parviennent à garder la pièce entièrement scellée. C'est sans compter sur l'intervention de l'Ordre, qui compte bien empêcher les rebelles de mener à bien leur mission.

explications

- Nous sommes le 15 novembre 1975, et la célébration du Pacte de paix des sorciers se tient au Carew Manor, le QG des C'horf. Tous les sorciers sont conviés à cette réception.
- Les dirigeants des clans prennent la parole pour célébrer l'union de tous les sorciers. A la fin du discours, une jeune femme remarque que de la fumée passe sous l'une des portes de la salle.
- Presque en même temps, une porte s'ouvre et plusieurs bombes à gaz sont jetées dans la salle de réception. La fumée empêche les sorciers d'y voir correctement, elle leur brûle les yeux et la gorge. Beaucoup toussent et tentent de se protéger en se couvrant le nez et la bouche avec un tissu.
- Certains sorciers rebelles sont restés à l'intérieur, afin de servir d'agent double, et d'attiser la peur et le chaos.
- Les sorciers tentent de sortir par les portes, mais ces dernières restent closes. Les rebelles les bloquent de l'autre côté grâce à leur puissante magie.
- Dans le reste du manoir, des rebelles ont réussi à s'infiltrer et ont également bloqué les portes de la demeure. Plus personne ne peut rentrer ou sortir.
- Les humains qui se sont retrouvés coincés à l'intérieur ont été regroupés et sont gardés sous surveillance, tandis que d'autres ont été tué sur le champ. Certains ont également réussi à se cacher.
- Le Golden Order s'engage dans une lutte pour protéger les humains, mais également pour aider les sorciers des clans. Dans de nombreux couloirs agents de l'Ordre et sorciers rebelles se livrent une lutte sans merci. D'autres agents du Golden Order se sont rendus aux portes de la salle de réception pour venir en aide aux sorciers.
- Ceci est un sujet commun, n'hésitez pas à interagir les uns avec les autres.
- N'hésitez pas non plus à prendre des initiatives, l'histoire est la votre et nous prendrons en compte toutes vos actions.
- Plusieurs interventions sont prévues par la suite, pour faire avancer l'histoire.
- Privilégiez les rps courts pour que l'action puisse avancer.

Salle privatisée et petits plats dans les grands, pour célébrer un anniversaire qui exhale un relent d'hypocrisie. Foutue réception, qu'elle se dit. La plus vaste blague de l'année si vous voulez son avis, car fêter cette paix factice est exagérément absurde et tout cela, ces faux sourires et autres compliments qu'aucun de ces gens ne peut se vanter de penser sincèrement n'est que de l'huile jetée sur le brasier qu'ils alimentent à longueur d'année. Ah ça ils sont beaux ouais, tous ces hommes dans leurs costumes trois pièces et à leur bras des femmes qui ont certainement passées l'après-midi à se faire enfarder. Mais quelle mascarade que de réunir tous les problèmes de ce monde en une seule pièce, dont elle se rapproche, mêlée à la dernière vague de visiteurs, qui s'extasient sur toutes ces toiles qui jonchent les murs et dont elle n'a rien à foutre. Si elle reconnaît volontiers que ces artistes sont bourrés de talent, l'art ce n'est pas son truc, pas plus que ce genre d'endroits aux plafonds si hauts que ça lui fout le vertige quand elle lève les yeux. Et tout cet espace l'oppresse, parce qu'elle sait que n'importe où sur le chemin qu'ils empruntent doivent se trouver mille cachettes dont pourraient débouler des cibles potentielles. Jusque-là rien, rien d'autre que trois personnes assises au bout du couloir dans lequel elle et son petit groupe arrive, et un homme entre deux âges, juste à sa droite, qui l'observe du coin de l'œil depuis dix minutes, alors qu'il tient la main de sa compagne. Elle souffle et se détourne de ce regard lubrique, croise les bras contre sa poitrine et ils ne retombent que lorsque l'homme assit au milieu du banc dans le fond détourne légèrement la tête pour parler à son voisin. Putain de merde, qu'elle pense en reconnaissant @Daniel Holmes et en laissant tout le loisir au couple de disparaître, ce dont elle se rend compte trop tard, quand une scène de guerre semble se dérouler à quelques encablures. Elle sort son arme au premier cri et rebrousse chemin en se dirigeant à l'aide du deuxième, puis de tous ceux qui suivent. Ce manoir n'est qu'une satané labyrinthe, mais elle arrive rapidement à l'angle de l'endroit où deux gardes gisent sur le sol, entourés de rebelles aux apparences d'humains aussi lambdas qu'elle-même. Planquée derrière ce bout de mur, elle attend les renforts qui d'après son ouïe déblayent leur chemin. Toujours son arme en main, elle garde le silence le temps de jauger la scène, l'endroit et les visages, et que ses comparses se rapprochent pour entrer dans l'arène.

résumé:

Invité the cover the inside

let's have a black celebration

Black celebration tonight to celebrate the fact that we've seen the back of another black day.

Les festivités battent leur plein, tous entament leurs éternels baratins. Lawrence écoute d'une oreille distraite, muni de son masque de fausseté - toujours faire bonne figure. Il n'est pas plus ravi qu'un autre, désemparé à l'idée de poursuivre cette soirée. Par chance, le champagne n'est pas trop mauvais ; il finirait par tout endurer une fois énivré. La bienséance voulait que tous se mélangent pour abroger les divergences. Coincé entre un vieillard rétrograde et une féministe engagée, il trouve soudainement cette idée grotesque. Avec un peu de chance, le réactionnaire finirait par piquer du nez et le débat trouverait une fin apaisée. Mais il a cessé de croire aux contes de fée.

Le dénouement approchant, il est loin d'imaginer une scène apocalyptique. Le premier cri secoue l'assemblée, l'incite à prendre connaissance d'un fait dérangeant. Une fumée épaisse commence à se répandre parmi les convives et tablées. Hélas, le pire reste à venir. Une minute plus-tard, des bombes à gaz rebondissent sur le parquet et dégagent un nuage fortement désagréable. Bientôt, une série de toux s'élève par-dessus le brouillard, révélant un manque d'air évident. Lui se trouve près d'une porte, retarde l'échéance en collant son dos contre le mur. Ses yeux le démangent, tout comme sa gorge qui s'embrase. Il veut partir, tente d'actionner la poignée - mais elle refuse de céder. Autour de lui, les invités tambourinent contre les murs, il comprend enfin ; tous sont pris au piège. De l'autre côté, l'héritier Rosegrave discerne un autre type d'agitation. Plutôt que de rester spectateur, il opte pour un voyage astral. Afin de préserver son corps, il se recroqueville sous une table et entame le processus. Après quelques instants, il découvre la scène dans le couloir ; un véritable champ de bataille.

Lawrence aperçoit un couple pris au piège par un individu. N'ayant rien à perdre, il s'efforce de produire sa propre image afin de distraire l'assaillant. Après avoir émis un sifflement, il se retourne et lui fonce dessus sans réfléchir. Toutefois, ce n'est pas son corps qu'il rencontre mais le mur derrière-lui. Comme s'il venait de traverser un fantôme.

« — Imbécile... »

Qu'il maugrée entre ses dents tandis que le couple salue son intervention. Ils ne tardent à prendre la fuite face au brouhaha ambiant. Bon, il devrait certainement tomber sur quelques taupes du Golden Order en cherchant bien.

Spoiler:

icon managarm code sleipnir.

Ravie de découvrir Theodore s'approcher de sa table, Ruby lui adresse un sourire sincère. Après la folle soirée passée aux côtés du jeune homme pour Halloween, teintée d'effluves alcooliques et de rires endiablés, il est ce qui pourrait se rapprocher pour elle d'un ami, se sentant bien seule depuis que ses parents ont été bannis et que des regards suspicieux se perdent derrière son passage. Engageant la discussion avec le jeune homme, son humeur perd en hypocrisie et elle se sent plus à l'aise, attendant le début des festivités.

Sauf que les choses ne se passent évidemment jamais comme prévues. Suite au petit discours absolument-pas-émouvant de Villeneuve, le cri d'une femme retentit et un soupçon de fumée blanchâtre s'introduit dans un coin de l'immense pièce. Bientôt, c'est tout le manoir qui se retrouve assailli de gaz et le chaos qui s'empare des lieux : de toute évidence, il s'agit d'une attaque des rebelles. L'esprit de Ruby s'échauffe, et la panique s'empare petit à petit d'elle. Elle voit des gens s'écrouler au sol, d'autres se ruer dans le fond de la pièce. Si les rebelles sont à l'origine de ce désastre, ses parents se trouvent-ils ici ? Elle ne les a en tout cas pas vus à son arrivée, mais peut-être sont-ils dehors, à attendre que les sorciers qui les ont condamnés soient assez affaiblis pour les achever. Elle croise le regard d'un inconnu qui n'a rien de bienveillant. La soupçonne-t-on d'être infiltrée ? Évidement. Et malgré qu'elle ait fricoté avec les rebelles un certain temps, elle est entièrement innocente par rapport à ce qui est en train de se passer. Balayant la pièce du regard, elle tente d'apercevoir Aina ou Delia, en vain. Du revers de sa manche, elle protège son visage, puis voyant Theodore en difficulté, elle n'hésite pas une seconde pour arracher un bout du tissu et lui tendre.

Alors, elle voit un homme, qu'elle reconnaît comme le fils Rosegrave de son clan, se faufiler sous une table. Elle reconnait immédiatement une projection astrale, et devine que Rosegrave veut certainement voir ce qui se passe à l'extérieur. Les portes sont scellées. Ils sont faits comme des rats. Quelqu'un s'approche de la table où le corps de Lawrence est terré, et semble avoir repéré le jeune homme. Sans perdre une seconde, dans une poussée d'adrénaline, Ruby s'interpose et use de son pouvoir pour infliger une vision hasardeuse à l'assaillant. Courte mais visiblement efficace, puisque celui-ci recule de quelques pas, avant de la reconnaître. - Traitresse. Qu'il murmure. Les rebelles n'ont donc pas digéré qu'elle leur tourne le dos. Alors qu'il se rapproche, menaçant, elle cherche quelque chose à se raccrocher, sa main trouvant un chandelier posé au la table voisine. Pas menaçante pour un sou, ses capacités en combat étant particulièrement limitées, elle recule de quelques pas avant d'être bloquée par la table derrière elle.

Spoiler:

Bien vite les discussions enjouées à sa table sont remplacées par un discours ennuyeux de la part de Gabriel, probablement le seul dirigeant pour qui Theo a une once de considération. Prêt à reporter son attention sur sa coupe de champagne, le brun n'en a pas l'occasion alors qu'une sorcière se met à hurler dans la salle. « Que la fête commence... » Et il ne croit pas si bien dire. Le Bennett se redresse pour mieux apercevoir la porte au bout de la salle, lorsqu'une autre porte à l'opposé s'ouvre. En quelques secondes, les bombes à gaz explosent et viennent envahir toute la salle de réception d'une épaisse fumée qui lui brûle les yeux et lui gratte la gorge. Par réflexe, Theo vient se couvrir la bouche et le nez avec sa manche, mais il sait, d'expérience, que ça ne le protègera pas longtemps. Ruby, à ses côtés, n'hésite pas à se séparer d'un morceau de sa robe pour l'offrir au Tima. Derrière le tissu, Theodore lui offre un sourire. S'il y a bien une personne à sauver dans toute cette pièce, c'est sans aucun doute la sorcière qui se tient près de lui.

Le regard de Theo balaye la salle, et les sorciers qui s'y trouvent. Beaucoup tentent de se protéger comme ils le peuvent, en s'éloignant du centre de la pièce où la fumée est si épaisse qu'il ne parvient pas à voir au delà d'un mètre. D'autres sont agglutinés aux portes, et tentent, tant bien que mal, de les faire ouvrir. Un soupir quitte les lèvres du Tima. « Autant de sorciers, et pas un seul foutu d'ouvrir cette putain de porte! Incroyable! » Même alors qu'ils sont piégés comme des rats, et que l'avenir s'annonce funeste, Theo ne peut s'empêcher d'enrager face à tous ces sorciers qui se sont toujours sentis supérieurs, mais qui sont incapables de trouver une solution aujourd'hui. Sa réflexion ne dure qu'un instant, mais déjà Ruby s'est éloignée de lui, et le jeune homme refuse de quitter son amie. Il la retrouve rapidement, à quelques mètres à peine, prise au piège entre un homme à l'allure menaçante et une table. Porté par l'adrénaline qui coule dans ses veines, Theo ignore la peur, ignore le fait qu'il ne sait pas se battre, qu'aucune de ses connaissances de 2020 ne lui serviront à cet instant précis (comme si la WAP dance pouvait lui être d'une quelconque utilité, un jour). Il attrape une fourchette sur la table, et s'empresse de s'approcher de l'homme et de lui enfoncer la fourchette dans le muscle deltoïde. Ruby profite de la surprise et de la douleur de l'homme pour user de son chandelier, frappant son assaillant en plein visage. L'homme s'écroule à leurs pieds, sonné. « Ok, c'était vraiment badass! Je vais définitivement faire une storytime à ce sujet si je retourne un jour en 2020. » Si Theo essaie de cacher son anxiété derrière de mauvaises blagues, il commence à sentir sa façade s'écrouler. « Il faut qu'on trouve une solution pour sortir avant qu'ils ne viennent pour finir le travail. » Visiblement, certains rebelles sont déjà là, dans la salle, même si Theo est persuadé que la majorité est encore à l'extérieur et qu'ils vont se montrer patients, les affaiblir entièrement avant de saisir l'occasion pour les tuer jusqu'au dernier. Cette simple pensée lui arrache un frisson, et le Tima laisse son regard s'attarder sur les nombreuses fenêtres de la pièce. Avec une chaise, peut-être que l'une d'entre elles cèderait? « On peut essayer de passer par une fenêtre? » Les prunelles de Theo viennent chercher une réponse sur le visage de Ruby. C'est sans savoir que la jeune femme a tenté de protéger l'un des siens, et qu'elle ne souhaitera peut-être pas l'abandonner à son sort sans avoir eu plus de réponses sur ce qui se passe à l'extérieur de ces murs.

Spoiler:

Le sourire de Delia est amusé, joueur bien que presque trop... aggressif. Un sourcil arqué, Cordelia laisse quelques secondes passer avant de se contenter de souffler. "─ Rose. Cordelia Rose." Un léger éclat de rire s'échappe d'entre ses lèvres, avant d'ajouter. "Oh, j'ai pourtant l'impression que nous avons été présentées de façon plutôt poussée. Bien que peut-être pas correctement, en effet ─ " Les yeux de Delia courent du visage de Loïs à ses doigts "─ Mademoiselle Foster." Et alors que Delia commence à envisager de se diriger vers la table à laquelle elle s'est imposée, comme suggéré par Loïs alors que les discours commencent, l'ambiance dans la salle change du tout au tout - en quelques secondes à peine.

La fumée envahit la pièce et, des cris qu'elle entend à droite à gauche, Cordelia comprend que les portes sont à présent fermées. Piégés. Delia tousse et se saisit d'une serviette sur une table non loin, hésite une seconde avant d'en tendre une à Loïs. La fumée masque en partie la moue inquiète qui s'est installée sur les traits de Delia - qui ne prend d'ailleurs pas la peine de s'en cacher. La Lester ne s'est jamais cachée de ne pas être une femme d'action. Lâche assumée, Delia murmure des insultes à foison entre ses lèvres serrées. Ses doigts s'enroulent autour du poignet de Loïs alors qu'elle la force à s'accroupir avec elle près d'une table, se souvenant soudainement d'un des rares enseignements d'Holly: toujours chercher l'air au sol. "Les portes sont fermées." Qu'elle se contente d'énoncer, d'un ton éteint alors qu'elle soulève sa main le long de la nappe - cherchant à l'aveugle de quoi s'armer. Un couteau. Parfait. Un couteau à beurre, qu'elle réalise - agacée - une fois l'objet droit devant ses yeux.

"Une idée de quoi faire ?" Sans se douter qu'elle se trouve avec l'une des responsables de ce carnage. Sans se douter non plus que Loïs pourrait tout à fait saisir l'occasion de l'embarquer dans un plan approuvé par les rebelles.

Spoiler:

Fidèle à ses habitudes Agatha est d'humeur ronchonne alors qu'elle franchie les doubles portes du Carew Manor. Constatant son retard elle accélère le pas, ce qui est loin d'être une réussite au vue de la hauteur de ses talons. Elle préfère jouer la carte de la prudence, évitant ainsi de se tordre une cheville ou de se retrouver nez à nez avec le sol. Il faudrait qu'elle pense une nouvelle fois à remercier Tara qui lui avait déniché sa tenue et épargné la peine de courir les boutiques. Seule, la jeune femme ne serait jamais parvenue à un résultat satisfaisant, d'autant plus que son amie avait accomplie l'exploit de trouver une robe représentative de son clan et de son pouvoir. Elle avait juste surestimé sa capacité de déplacement et son équilibre.

Agatha slalome entre les tables en direction de Perry qui lui adresse un signe da la main. La perspective de passer la soirée à ses côtés chasse automatiquement sa mauvaise humeur, elle parvient même à ignorer le cris de douleur de ses orteils. Elle s'installe alors que Gabriel Villeneuve prend la parole. Timing parfait ! « Percival, ça fait longtemps, je suis heureuse de te voir. » Qu'elle murmure avant de saluer les autres convives d'un signe de tête. Si quelques visages lui sont vaguement familiers elle ignore leurs identités.

Après le discours et les applaudissements, le brouhaha des conversations raisonne à travers la salle de réception pour se tarir subitement. Très vite, les cris et quintes de toux se répandent tandis que le gaz entrave leur visibilité. Un des convives renverse la lourde table ronde afin de s'en servir comme bouclier. « Quels sont vos pouvoirs ? Nous allons devoir nous coordonner. » Qu'elle demande aux invités proches d'elle. Agatha entreprend d'enlever ses chaussures - elle sera bien plus utile en retrouvant la terre ferme - avant d'ajouter « Pour ma part je maîtrise la glace. »

Spoiler:

Pour une fois, la réunion des clans intéresse véritablement Ariadne qui ne perd pas une miette du discours de Gabriel et pas seulement pour que son père, assis un peu plus loin, remarque comme elle est faite pour suivre ses pas. Déjà, elle a hâte que le dîner prenne fin pour pouvoir approcher ce voyageur du futur et lui poser des dizaines de questions, mais elle n’a pas le temps de même tourner la tête vers son voisin de table qu’un fracas résonne. Par réflexe, dès le premier cri, elle se lève, regrettant son geste sitôt que la fumée envahit la salle de réception et s’empare de tous ses sens, ses doigts peinant à trouver de quoi l’aider à maintenir son équilibre, attrapant un poignet au hasard en espérant que ce ne soit pas celui d’un pur inconnu. « Prends ça, » la voix de son jumeau la guide alors qu’elle peine à respirer ; elle se retrouve avec une serviette de table dans les mains qu’elle s’empresse d’attacher autour de sa tête, masque improvisé qui la soulage déjà un peu.

Comme beaucoup d’autres, son instinct la guide vers ce qu’elle parvient de loin à discerner des portes que plusieurs sorciers ont déjà découvertes scellées, ses hanches et cuisses rencontrant quelques coin de table sur le chemin, provoquant un concerto de grognements et jurons. Pas le temps d'atteindre les portes et de se joindre à l’inutilité générale néanmoins qu’une assiette s’écrase violemment sur son épaule, la forçant au sol où elle roule sur elle-même pour échapper à un autre coup. « Hey ! C’est une Saint Laurent ! » s’insurge-t-elle des dégâts portés à sa jolie robe rouge, dégâts qu'elle ne prend pas le soin d'étudier toutefois, ses yeux repérant déjà une statuette aux couleurs suffisamment vives pour se détacher du fond brumeux. La figure de porcelaine s'élance depuis son piédestal sous une fenêtre à proximité pour s’abattre sur la nuque de son assaillant qui s’effondre pratiquement sur Ariadne. Elle parvient à s’en détacher et à se relever quelque peu tremblante, se précipitant vers ladite fenêtre pour tenter de l’ouvrir et peut-être parvenir à dissiper, quelque peu au moins, l’épaisse fumée. Une flopée de jurons lui échappe quand le verrou refuse de céder à ses efforts, mais elle ne se décourage pas pour autant, attrapant plutôt le premier bibelot qui lui passe sous la main afin de l’abattre plusieurs fois contre la fenêtre dans l’espoir de briser la vitre.

Spoiler:

Bien évidemment, que Loïs sait, qui est cette brune. Même, si elle ne connait pas son nom entier, elle se rappelle de la nuit passée ensemble. Les souvenirs sont brumeux, mais bien présents hélas. Cela ne lui ressemble pas du tout. Loïs n'a jamais montré un quelconque intérêt pour une femme, même si celle-ci est d'une beauté à couper le souffle. Cordelia, elle, semble bien plus à l'aise avec ses préférences. La blonde arque un sourcil. Elle ne se gêne pas pour la regarder sous toutes ses coutures. Ses yeux sur elle lui donnent un frisson, dans tout son corps. ─ Ma mémoire doit me faire défaut, Miss Rose. Elle la regarde dans les yeux, quelques secondes, avant de prendre place à sa table. Comme prévu par le plan, Cordelia vient s'asseoir juste à côté d'elle. Cette soirée promet d'être longue. Loïs préfère se concentrer sur le discours qui commence, plutôt que sur sa voisine. Elle se décale légèrement, lui tournant presque le dos.
Le calme règne, puis le chaos s'empare de tout. La Foster n'a pas le temps de réaliser, que de la fumée envahit la pièce. Elle fronce son regard, pas vraiment certaine de comprendre ce qu'il se passe. A dire vrai, elle se doute très fortement de l'attaque, qui se déroule sous leurs yeux. Bien que, pas encore véritablement intégrée au sein des rebelles, Loïs a entendu parler de rumeurs, d'une action prévue très bientôt. Une action, qui ferait mal. Le lien est rapidement fait dans son esprit. Elle est loin d'être idiote. Elle ne peut définitivement pas se mettre du côté des assaillants, sans risquer de passer pour une rebelle aux yeux de tous. Mais, elle ne se voit pas les attaquer non plus. Son rythme cardiaque s'intensifie. Elle déglutit. Cordelia lui tapote l'épaule, et lui tend une serviette. Elle s'empresse de la mettre contre sa bouche et son nez. Malgré ça, elle tousse. La fumée lui pique la gorge et les yeux. Elle sent les larmes monter, malgré elle. Sans prévenir, Cordelia attrape son poignet fermement, et la fait s'accroupir à côté d'elle. Loïs fronce son regard, mais ce n'est pas vraiment le moment de dire quoi que ce soit. Le contact de sa peau sur la sienne lui donne des vertiges. Elle porte une main à son front, avant de cligner des yeux puis de déglutir. Avec le chaos, impossible de contrôler son don. Des flashbacks sur la brune se sont imprégnés dans son esprit. Ils sont arrivés vite, trop vite, et elle chancelle. Heureusement, le contact se rompt, et elle retrouve ses esprits. ─ Aucune idée. Quel est ton pouvoir ? Il peut nous être utile ou non ? Loïs se rend compte, à cet instant, qu'elle ne sait vraiment rien de Cordelia, pas même le clan auquel elle appartient. Pathétique. Au loin, elle aperçoit Ariadne. Bordel, qu'est ce qu'elle fiche ici ? Son sang ne fait qu'un tour.

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